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(Voix de
Padre) Arnold, comment vas-tu ?
(Bons Tuyaux) Je voulais te dire, pour hier…
(Padre) Non, s'il te plaît, passe-moi les détails… Mmmh… C'était bien ?
(Bons Tuyaux) Arrête de déconner… Dis, t'en as parlé ?
(Padre) De quoi ?
(Bons Tuyaux) Ben, pour
Can et moi. Tu vois…
(Padre) Non, je n'en ai pas parlé.
(Bons Tuyaux) Pfiou… T'es un frère.
(Padre) Oui ! Mais ça ne veut pas dire que j'approuve.
(Bons Tuyaux) Hein ?
(Padre) J'approuve pas. C'est contre mes convictions.
(Bons Tuyaux) Et alors ?
(Padre) Et bien tu vois quand je suis contrarié dans ma foi, j'ai un problème.
(Bons Tuyaux) Quoi comme problème ?
(Padre) Je dors. Je dors tout le temps, c'est dingue comme je dors.
(Bons Tuyaux) Bah et alors ?
(Padre) Alors il faut que je boive du café. Beaucoup de café. Tiens au fait, t'as pas chargé ta carte de paiement ? La mienne est vide.
(Bons Tuyaux) Heu… si…
(Padre) Parce que demain, j'aurai sûrement pas eu le temps de la recharger, tu vois… Tu préviendras Can ? Parce que si je dors au travail, c'est pas très bon pour vous. Bah oui, je parle en dormant. Avoue, ça serait con que je lâche le morceau parce que tu m'as pas payé mon café…
(Bons Tuyaux) 'culé
(Padre) Pardon ?
(Bons Tuyaux) Non, non, rien. Je me disais, combien de temps il te faudra pour retrouver ta paix intérieure ?
(Padre) Ho, je sais pas. A raison de trois cafés par jour, plus un quatrième pendant les gardes de nuit… je pense qu'il me faudra une petite année avant d'oublier ce que j'ai vu…
(Bons Tuyaux) Un an ?
(Padre) Un an durant lequel Can et toi vous me payez le café, sinon je balance tout ! Pas négociable ! Je ne négocie jamais lorsqu'il s'agit de ma paix intérieure.
(Bons Tuyaux) Ca marche, mais t'es vraiment un enculé.
(Padre) Merci, tu me flattes. Alors pour moi ça sera un long, avec sucre. Tu me l'apportes à mon bureau ? T'es sympa.
(Bons Tuyaux) Grmbl.
(Padre) Au fait, Arnold, à la luxure, tu ajouteras l'orgueil… Perso, je trouve que bon tuyau, c'est un surnom usurpé pour ce que j'en ai vu.
(Bons Tuyaux) Va te faire foutre !