“L'affaire des disparues” est une enquête criminelle menée par la Strike Team de la section A du service COPS.

• Camille, prostituée pas de toute première fraicheur.
• Dr Karl Wong, chef de clinique.
• Lucas Takeshi et Les Veilleurs
• Janice Kalkstein, infirmière corrompue.
• Andrew et Steven Tamisi
• Joyce Booth, scientifique américaine dénuée de tout sens moral

Arrivant en retard au Central après avoir empêché une petite dizaine de lunatiques d'accomplir un suicide collectif du haut du building Lorenzo, les COPS prennent leur service en ce début de semaine au climat insupportable.

Vers 16 heures, le Lieutenant Tod Hawkins demande aux COPS de se rendre au commissariat de Skid Row pour enquêter sur des disparitions mystérieuses de prostituées. Les COPS arrivent à Skid Row dans l'heure, sous un soleil de plomb et dans les embouteillages, et sont reçus par le Capitaine Tony Giardello qui leur explique que depuis quelques mois, le nombre de disparitions auxquelles les flics du quartier ne prêtaient pas trop attention jusqu'à ce jour commence à prendre des proportions alarmantes, et demande aux COPS d'enquêter à ce sujet.

La première idée des COPS est d'enquêter sur le terrain et de discuter avec Lucas Takeshi, le chef des Veilleurs. Ce dernier leur donne rendez-vous à 20h dans un Fastburger, le soir même. En attendant, se faisant passer par des clients, usant de leur charme, les COPS passent la fin d'après-midi et le début de soirée à interroger les putes du quartier en quête d'un indice ou d'un témoignage intéressant. Ils finissent par apprendre le nom d'une prostituée nommée Camille, qui a semble-t-il des infos à leur confier.

Allant au Fastburger, Lucas Takeshi n'a pas grand-chose à apprendre aux COPS. Sa clientèle habituelle n'est pas inquiétée par le problème des disparitions. Lucas tout au plus peut dire qu'il pense que les victimes sont toutes (ou presque) des membres des couches sociales les plus défavorisées du quartier.

Ensuite, les COPS rencontrent Camille après 21h30. Celle-ci confirme (après s'être plainte à plusieurs reprises des conditions de vie difficiles des filles comme elle) que plusieurs témoins affirment avoir vu une camionnette ou un camion rôder près des futures personnes disparues. Les COPS décident ensuite de rentrer manger et se coucher.

A 9h du matin, arrivés au commissariat de Skid Row, les flics un peu hilares déposent une dizaine de boites contenant les dépositions de plaintes du commissariat, pouffant que les avis de disparition sont quelque part perdus dans les boites en question, car le manque de personnel a empêché l'encodage informatique de toutes ces fiches. S'armant de patience, les COPS décortiquent les dossiers pendant toute la matinée. Néanmoins, le temps n'a pas été perdu, car Lure et Kiki découvrent qu'au cours des quatre derniers mois, pas moins d'une quarantaine de personnes ont disparu, toutes âgées de 21 à 25 ans. De plus, plusieurs de ces déclarations de disparitions ont été effectuées par des membres du personnel de la clinique de l'espoir, un centre qui traite gratuitement les plus démunis, au cœur de Skid Row. Enfin, Kiki remarque aussi dans les archives informatique qu'à deux ou trois reprises, des témoins prétendent avoir vu une camionnette de couleur sombre traîner dans les parages.

Après avoir dîné, les COPS se rendent à la clinique de l'espoir (non sans s'arrêter un peu, le temps de coffrer un avocat d'affaires portoricain rond comme un polonais qui colle une baffe magistrale à sa femme, sous le nez des COPS. Shooter le colle au sol, menotté, tout en se faisant traiter de “sale négro” en espagnol…)

La clinique est un ancien abattoir reconverti en hôpital de fortune, qui tient plus de la cour des miracles que des grands hôpitaux à l'américaine. Après avoir interrogés quelques membres du personnel, les COPS discutent avec Karl Wong, l'acariâtre chef de clinique, qui expédie la discussion non sans râler abondamment sur le fait que les COPS lui font perdre son temps précieux. Il leur donne le droit de parler aux médecins et infirmiers ayant déposé un avis de disparition, et le droit de consulter les dossiers des patients.

Tous les membres du personnel interrogés confirment les disparitions, sans rien apprendre de plus. C'est à nouveau la paperasserie qui va faire avancer l'histoire… Consultant les dossiers des patients, les COPS apprennent que tous les patients ayant disparus sont venus pour des problèmes tous différents mais que tous ont subi un test sanguin suffisamment poussé pour repérer toute trace de maladie rare. S'y connaissant un peu, Kiki confirme que ce test n'est pas ordinairement pratiqué. Il n'est effectué que dans des situations rares, notamment lorsqu'il est important de prévenir des propagations de virus peu connus. Les COPS ébauchent quelques théories, découvrent que d'autres personnes disparues non-déclarées par des membres du personnel étaient également des patients de la clinique, et ont aussi passé ce test sanguin. Par contre, quelques rares patients âgés de 21-25 ayant subi ce test n'ont pas disparu.

Vers 16h, les COPS discutent et étudient les demandes d'analyses attentivement, puis découvrent que celles-ci sont toujours modifiées par la même infirmière, Janice Kalkstein, qui rajoute à la dernière minute une analyse supplémentaire sur les fiches des patients qui ont disparus. Après consultation de son dossier personnel, celle-ci semble non seulement avoir déjà fait une dépression de 6 mois alors qu'elle ne bosse à la clinique que depuis 2 ans, mais également avoir été renvoyée de 3 hôpitaux, avant d'échouer ici, pas vraiment une employée modèle…

Les COPS envisagent de filer Janice à son retour chez elle, mais elle fait 14-22. Ils décident donc d'aller faire une petite enquête de rue chez les SDF, en attendant, mais qui ne donne rien de probant. Vers 22h, les COPS sont devant le parking de la clinique, et file cette dernière discrètement, mais elle ne fait que rentrer chez elle, sans faire de détour. A 22h35, ils reçoivent un mail d'un flic de Skid Row, car une nouvelle prostituée à disparue : Sarah Weeks. Elle devait aller à une “petite fête” (coke et putes) chez les Chasseurs de Dragon, mais elle a disparu en attendant l'arrivée d'un dealer de drogues dans un café sordide. Ses copines prostituées sont allés à la police pour annoncer sa disparition.

Le mercure grimpe encore, la chaleur étouffante n'empêche pas les COPS de poursuivre leur enquête. Après avoir demandé au District Attorney le droit de consulter ses appels téléphoniques et ses comptes financiers, ils se rendent aux différents hôpitaux où Kalkstein a travaillé pour parler avec d'anciens collègues. On la leur décrit comme une fille asociale, névrosée, battue par son ex, etc. Elle a été licenciée pour vols de médicaments à deux reprises. Les COPS apprennent que son ex était une sorte de gros profiteur qui la battait et vivait à ses crochets, elle devait rapporter du pognon pendant que lui s'amusait. Shooter évoque l'idée qu'un interrogatoire de Janice pourrait amener à quelque chose…

Un médecin donne ensuite aux COPS quelques explications sur le test médical que Janice fait. Le test qu'elle rajoute permet de dépister la présence d'un taux anormalement élevé de déhydroépiandrostérone, un stéroïde abondant dans le sang humain. Il explique que des recherches ont été faites par le passé pour lier la présence de cette molécule au ralentissement du vieillissement des cellules. Mais le médecin explique aussi que ce produit est considéré comme un produit dopant, et que les recherches sur les effets de ce stéroïde sont maintenant proscrites par le département de la santé.

L'après-midi, les PJs se rendent à la clinique de l'espoir, et s'assurent que Sarah Weeks, la dernière disparue, a aussi été traitée à la clinique, et a aussi reçu le test sanguin par Janice Kalkstein. Après avoir consulté le relevé des appels téléphoniques de celle-ci, il s'avère qu'elle reçoit et passe un coup de fil deux fois par semaine à un numéro privé (carte prépayée), ce qui conforte les COPS dans l'idée qu'elle est mouillée jusqu'au cou.

Ils interrogent cette dernière dans un local de la clinique : celle-ci dans un premier temps tente de raconter n'importe quoi aux flics pour se défendre, mais ils ne sont pas dupes, et elle finit par craquer et tout avouer, dans l'espoir qu'une remise de peine pourra être négocié avec le bureau du procureur. Elle avoue qu'elle a été contactée il y a quatre mois par deux hommes, les frères Tamisi, qui lui ont proposé de se faire un peu de pognon en faisant des analyses médicales discrètes sur certains patients. Elle doit d'abord leur fournir des candidats “propices” (à savoir des personnes défavorisées et jeunes - entre 21 et 25 ans), puis quelques jours plus tard, elle reçoit pour ordre de faire le test sanguin quand ils (re)passent à la clinique. Puis de communiquer le résultat du test (à savoir si oui ou non ils ont un taux élevé de déhydroépiandrostérone). Janice prétend ne rien savoir des enlèvements, tout ce qui l'intéresse était de récolter les 200$ par analyse qu'elle balance. Elle est payée une fois par semaine, les frères Tamisi passant chez elle le dimanche en soirée pour déposer une enveloppe, dans une Californian Drifter V666, un 4×4 couleur gris et argent.

Consultant la base de données de la police, les frères Andrew et Steven Tamisi sont connus de la police américaine et californienne. Ils sont originaires du Montana, et sont des anciens membres (et seuls survivants) d'un milice d'extrême droite. Des gros fascistes nés dans la haine, en sorte. Après la destruction de leur milice, ils ont semble-t-il décidé d'aller vivre “au calme” en Californie…

Janice explique ensuite que la prochaine victime est déjà connue, c'est une jeune SDF nommée Komiko Tamu, dont elle attend le retour de l'analyse médicale le lendemain. Les COPS lui disent dans un premier temps de dire aux Tamisi que le test est négatif (même si l'idée de dire qu'il est positif puis de filer Komiko pour être présent lors de l'enlèvement est suggérée par Shooter). Elle a le GSM des COPS, elle doit demander des instructions avant d'appeler les Tamisi…

Ensuite, les COPS se rendent dans les bars louches de Skid Row à la recherche du dealer de drogue de Sarah Weeks, avant de lui poser des questions. Ils le retrouvent dans une boite louche, mais ce dernier semble flairer l'arrivée des flics, et s'enfuit dans les ruelles glauques du quartier. Une course-poursuite s'engage, Lure est le premier distancé, mais il récupère un sachet de drogues tombé des poches du dealer pendant sa course. Kiki et Shooter continuent la poursuite, et ce dernier, dans une forme olympique, finit par rattraper le dealer quand celui-ci trébuche sur une bordure de trottoir et s'étale de tout son long.

Les COPS ramènent le dealer au commissariat de Skid Row, où il est interrogé… Il cependant n'a aucun lien avec les disparitions, il n'a d'ailleurs même pas vu Sarah le soir de sa disparition, il était arrivé en retard au rendez-vous, cette dernière ayant été kidnappée pendant qu'elle l'attendait.

Alors que les COPS se disaient que la journée avait été bien remplie et envisageaient de rentrer chez eux, les anges du Central les appellent à 21h35 pour les inviter à se rendre de toute urgence à Beverly Hills, où ils se voient confier une nouvelle enquête, qui prend le pas sur la précédente… Les voici avec deux affaires parallèles sur les bras (cf L'affaire Charles Oba Shaver).

La journée est presque exclusivement consacrée par les COPS à avancer sur l'affaire Charles Oba Shaver.

Vers 15h30, Janice Kalkstein appelle Lure pour lui dire que le rapport d'analyse de Komiko Tamu est arrivé, et qu'il est positif. Les COPS lui disent d'attendre 2 heures, avant de sonner aux frères Tamisi pour les prévenir.

Les COPS quittent Beverly Hills pour se rendre à Skid Row, et mettent 1h45 pour localiser Komiko, en interrogeant dans la rue tous les SDF qu'ils croisent. Ils finissent par apprendre qu'elle se trouve dans un terrain vague, véritable cour des miracles où logent des dizaines de SDF.

L'ayant trouvée, ils se mettent en planque aux deux issues du terrain vague : Shooter seul dans la voiture, Lure et Kiki dans un immeuble abandonné, juste en face de l'entrée du terrain vague. L'attente n'est pas très longue : un van de couleur sombre arrive vers 20h, passe devant la voiture de Shooter qui les remarque et relève le numéro de plaque. Le van contourne le paté de maison, et fini par s'arrêter à une vingtaine de mètres de l'entrée du terrain vague, proche de Kiki et Lure.

Dix minutes s'écoulent, le van ne bouge pas, et Shooter en profite pour relocaliser la voiture un peu plus loin, prêt à bloquer le passage du van. Puis un clochard passe, un des frères Tamisi en sort, donne un Bakchich à ce dernier, qui entre dans le terrain vague, alors que le van s'avance lentement pour se positionner à 1 mètre devant la sortie. C'est à ce moment que les COPS se préparent à entrer en action.

Le clochard revient 5 minutes après, en compagnie de Komiko. La porte latérale du vanne coulisse, les Tamisi en sortent, empoignent Komiko, et les COPS se précipitent ! Shooter lance la voiture à fond, puis d'un habile dérapage, se place en travers de la route du van, lui bloquant le passage. Pendant ce temps, Kiki court vers la porte du van, côté conducteur, et ne voit personne, le moteur tourne. Lure quant à lui, s'avance vers les ravisseurs et prononce les sommations d'usage. Les Tamisi ne répondent que par injures et sortent leurs armes, des Colt Terminator.

Shooter sort de la voiture, se cachant à moitié derrière la portière, et encaisse un tir en pleine poitrine, qui éclate la fenêtre de la voiture. Kiki riposte, et touche Andrew Tamisi en pleine poitrine aussi, qui s'écroule sous l'impact, hors de combat. Lure se cache derrière le van, et évite un tir. Il tente d'intimider pour pousser Steven Tamisi à se rendre, mais ce dernier ne cède pas, il tient Komiko en otage, et commence à reculer dans le terrain vague.

Kiki hésite à agir, il suit l'action, ne sachant pas s'il doit prendre le risque de tuer la SDF. Lure tente à nouveau d'intimer Steven à se rendre, toujours sans succès, mais Shooter imperturbable malgré sa blessure, fonce en attend, traverse la palissade du terrain vague qui vole en éclats, puis se jette sur Steven.

Un combat s'engage, Shooter immobilise le truand avec une clé de bras, Lure s'élance pour attraper Komiko par l'épaule et la tirer à l'écart du combat, puis Kiki se jette à son tour dans la mêlée, Tonfa à la main, et étourdit Steven d'un violent coup à l'épaule.

Les frères Tamisi sont menottés, les renforts sont appelés, ainsi qu'une ambulance pour Shooter, qui ira finir sa nuit à l’hôpital pour traiter sa blessure. La scientifique est appelée pour décortiquer le van, dans lequel on retrouve un fusil d'assaut, des menottes, une corde, et un peu de drogue.

Lure et Kiki font un rapide rapport avant de rentrer chez eux.

Le matin, après un détour au Central où ils sont un peu assaillis par les journalistes, les COPS se rendent à Skid Row pour interroger les frères Tamisi, qui sont déjà en compagnie de leur avocat. Cependant, les frères n'étant pas des lumières, ils avouent très vite tout ce qu'ils savent sur le cerveau de l'opération.

Ils travaillent pour Joyce Booth, une scientifique américaine qui est venue illégalement en Californie pour mener ses expériences. Elle n'a aucun sens moral, elle cherche juste à s'enrichir en faisant des expériences sur des “déchets dont la société ne veut plus”.

Après chaque kidnapping, les frères Tamisi amènent leur victime dans un entrepôt désaffecté sur les docks, entrepôt reconverti en laboratoire, où travaillent Joyce Booth et quelques assistants. Là-bas, les victimes sont branchées sur des machines qui contrôlent l'évolution de leur corps après injection de divers produits. Les lieux sont gardés par une demi-douzaine de petites frappes.

Après ces aveux, les COPS font une demande de renfort auprès du SWAT et obtiennent un mandat d'arrêt auprès du procureur, ainsi que l'autorisation de donner l'assaut sur l’entrepôt.

En fin d'après-midi, l'assaut est donné, et se déroule sans le moindre incident : les truands ne font pas le poids contre les SWATs et les COPS, et tout le monde est arrêté. 6 victimes en bonne santé seront sauvées, mais 3 autres sont en état de mort cérébrale. Quelques traces de cadavres seront également retrouvées dans un incinérateur industriel au rez-de-chaussée.