Pizza C4-fromages et Chianti .12
LieuLittle Italy (Downtown) et Glendale
Début7 octobre 2030
Fin11 octobre 2030
CatégorieHomicide, Corruption
ClassificationClassée

Pizza C4-fromages et Chianti .12

L'affaire baptisée “Pizza C4-fromages et Chianti .12” est une enquête criminelle menée par la Strike Team de la section A du service COPS.

Les protagonistes

Résumé de l'affaire

Lundi 7 octobre

Arrivant au Central de bon matin, le sergent Mac Clure intercepte les COPS pour leur dire qu'on les attend à l'étage des huiles pour un briefing de mission. Les COPS s'y rendent et y trouvent le Lieutenant Hawkins en compagnie d'un homme que Lure reconnaît comme étant le Juge Stanton, le président du comité de surveillance attaché à la commission du projet de réhabilitation du quartier de Little Italy, Downtown. Un projet qui est pour l'instant dans le collimateur de tous les médias, car il s'agit d'un projet suivi de près par les différents candidats des futures élections municipales de Janvier 2031.

Hawkins explique l'enjeu de la mission rapidement : on a retrouvé ce matin deux corps dans un hôtel de passe à Little Italy. Un des deux est un policier, l'autre un criminel multirécidiviste. Le policier étant suspecté de corruption, l'enquête aurait dû tomber entre les mains du SAD, mais pour éviter que le personnel du commissariat local ne se mette en grève ou s'agite en cette période délicate, les huiles ont préféré remettre le dossier au COPS.

La mission est simple : retrouver qui est à l'origine de ce double homicide, et découvrir s'il y a une éventuelle corruption de l'officier tué. Les COPS ont une semaine pour trouver le coupable, passé ce délai, le SAD reprend le dossier en main. Un ordre de mission spécial signé par le Chief of Police Firmani est confié aux COPS, cet ordre stipule que les COPS sont détachés au commissariat de Little Italy, le temps de l'enquête et qu'ils ont tout pouvoir d'investigation dans ce commissariat.

Les COPS quittent le central après le briefing et arrivent sur place vers 10h. Beaucoup de voitures de police sont garées dans la rue devant l'hôtel. L'intérieur grouille de flics. En montant au premier étage, les COPS croisent l'équipier du policier tué, Doug Mac Allister, prostré et près à dégueuler, tandis qu'un autre flic lui parle doucement en lui tapotant l'épaule.

Les COPS arrivent à l'entrée de la chambre, où les attend le capitaine Simson, un géant à la peau noire. Ce dernier les accueille aimablement, leur signalant qu'il est content de les voir et qu'il va s'arranger pour qu'ils disposent de la totale coopération de ses hommes.

On leur apprend que le seul témoin est le gérant de l'hôtel, Georgio Machiati. Celui-ci a découvert les corps vers 7h30 et a appelé les flics aussitôt. Il se trouve maintenant au commissariat où il a été emmené pour prendre sa déposition. Simson les laissent entrer et s'en va.

Entrant dans la chambre, les COPS découvre une petite chambre avec assez peu de mobilier (un lit, un bureau, une table de chevet, une armoire et une chaise). La salle de bains est minuscule, rien de spécial.

Au pied du lit, la première victime, Joseph Garrison est policier. Son cadavre baigne dans une mare de sang. Il a une bonne quarantaine d'années, athlétique, son visage a été emporté par une décharge de chevrotine. Dans un angle de la pièce, le plus éloigné de la porte d'entrée, le corps de Lorenzo Geminiani, un trou rouge dans le torse. Il doit avoir plus de 45 ans, un début d'embonpoint, et une calvitie. Il est assis par terre, les jambes écartées, dos au mur. Sur celui-ci, une grande traînée de sang.

Après une rapide scène de crime, les COPS comprennent que le tueur se tenait sans doute au niveau de la porte. Il a tué Garrison en premier qui n'a pas eu le temps d'esquisser un geste. Geminiani a sans doute essayé de parlementer avec le tueur, en reculant dans l'angle, puis il a été tué. L'arme doit être un fusil de chasse gros calibre, à canons sciés.

Les cadavres n'ont pas été fouillés, tout le matos de flic, les clés personnelles, l'argent se trouvent encore dans les poches des victimes. Une petite clé (sans doute pour un attaché-case) se trouvent dans les poches de Geminiani, ainsi que la clé de la chambre. Aucune trace d'effraction.

En sortant de la chambre, les COPS découvrent que Mac Allister a repris du poil de la bête, et se fait ceinturer par ses collègues car il est en proie à une vive colère. “Salauds de néo-corléonnais !” hurle-t-il. “J'aurais votre peau, bande de fils de putes !”.

Lure parvient à calmer celui-ci et lui posent quelques questions. Les COPS ne connaissant pas qui sont les néo-corléonnais, Mac Allister explique à ceux-ci qu'ils font partie de la Cosa Nostra. La mafia italienne étant divisée en trois factions, les Old Ones, les Outfits et les néo-corléonnais. S'ensuit d'autres explications sur les habitudes criminelles et l'organisation des trois factions.

Vers midi, les COPS se rendent au commissariat de Little Italy, non sans consulter les dossiers de Garrison (pas grand'chose à y voir), et de Geminiani, qui lui a déjà plus de choses à se reprocher.

Lorenzo Geminiani (alias “Zippo”) a une grande carrière derrière lui. Elle commence par un vol à main armée à 17 ans. Il fera 5 ans de détention. Il en sort pour être remis dedans 2 ans plus tard pour racket, proxénétisme, coups et blessures et tentative de meurtre. Il se prend 10 ans de cabane. Il en fera 7, puis ressortira pour commettre des escroqueries à l'assurance (il fout le feu à des ruines pour toucher la prime d'assurance). Mais on n'aura jamais de preuves (les témoins se rétractant à chaque fois). Sept ans plus tard, il tombe pour meurtre : il faisait brûler un entrepôt délabré, où un SDF dormait. Celui-ci meurt brûlé vif, Geminiani prend 10 ans fermes (et un surnom de Zippo) pour homicide involotaire. Fait notable, c'est Garrison qui lui a mis la main dessus. Il ne fait que 5 ans de prison, puis il en sort il y a 2 ans. Depuis lors, il occupe “officiellement” un poste de livreur de pizzas pour Sali Falchi, le patron de la pizzeria Vesuvio. (Sali Falchi est connu pour ses activités mafueuses, recel, racket, escroquerie… mais il n'a jamais été arrêté, faute de preuves).

Une fois au commissariat, les COPS interrogent Machiati. Il leur explique qu'il n'y a que deux occupants dans l'hôtel, un apprenti boucher et un boulanger, qui sont déjà partis bosser à 6h du matin, et qui n'ont donc rien vu. Machiati a vu arriver Geminiani vers 7h15, sans attaché-case. Ce dernier a pris une chambre, et filé un gros billet à Machiati pour qu'il aille prendre un espresso au bout de la rue, au café Roma, pendant une heure. Il explique aux COPS que Geminiani utilisait l'hôtel fréquemment pour ses rendez-vous. Il demandait à chaque fois à Mariachi de sortir. Il a déjà vu Garrison venir à son hôtel, deux ou trois fois en quelques mois, pas plus. Pendant qu'il buvait son café, il a entendu les deux coups de feu, espacés de 20 secondes. Au deuxième coup de feu, il s'est mis à courir vers son hôtel, pris d'un doute affreux. Il a croisé un gosse de 12-14 ans devant l'hôtel, sans arme, et habillé comme un néo-corléonnais.

Vers 13h, les COPS se rendent à la pizzéria Vesuvio pour y manger. Kiki écœure tout le monde en commandant une pizza quatre fromages aux anchois. Après le repas, ils sortent leur mandat et vont fouiller la chambre de Geminiani, qui ne contient rien d'intéressant, si ce n'est un petit pistolet dans un tiroir. Ils interrogent le personnel. On leur apprend que Geminiani n'est pas fort apprécié. Mais on leur a imposé sa présence, donc ils ferment leur gueule. Le grand patron, Sali Falchi, n'est pas présent en ce moment, donc ils repartent.

Retour au commissariat vers 14h15. Ils demandent à un expert de débloquer les accès du PC de Garrison, mais rien de probant ne s'y trouve. Ils fouillent ensuite son casier, rien de particulier à part une médaille d'un an décernée par les Alcooliques Anonymes, et une photo de son ex-femme Madelyne et sa fille Janice. En discutant avec les collègues, on leur dit que Garrison était un brave type, un peu bourru. Son seul vice : être un supporter de l'équipe de foot de Sacramento. Par le passé, Garrison avait un penchant pour la bouteille. Cette période de sa vie correspond à son divorce avec Madelyne. Elle s'est barrée avec sa fille, le laissant seul. Suite à ça, Garrison est devenu un gros pochetron, ce qui a fini par excéder Simson qui lui a demandé de se faire soigner sous peine de le renvoyer définitivement. Garrison a fini par s'inscrire aux Alcooliques Anonymes. Depuis, ils ne touche plus une goutte d'alcool.

Handsome Jack sympathise avec quelques flics du commissariat. Ils conviennent d'aller boire un verre le soir après leur service.

En allant parler avec le capitaine Simson, ce dernier leur donne l'adresse et le numéro de téléphone de Madelyne. Il leur apprend que celle-ci est standardiste pour une société nommée CleanStreet (une société de nettoyage pour immeubles et centres commerciaux). Simson était sur le point de l'appeler pour lui annoncer la mort de son ex-mari.

Sortant de l'entrevue, il est 16h, et les COPS voient arriver une équipe de télévision dans le commissariat. Les journalistes commencent à poser des questions insidieuses à tous les flics dans les couloirs (“Garrison était-il payé par la mafia ?”, “S'agit-il d'un règlement de comptes ?”, etc.) Quatre flics énervés plus loin, l'équipe de télévision se fait jeter dehors par la moitié du commissariat.

A l'issue de cela, les COPS se rendent à Hollywood après de Madelyne, pour lui apprendre la mort de son ex-mari. Celle-ci ne semble pas très émue par sa mort. Sa fille n'est pas là, les COPS veulent lui poser des questions et reviennent le soir (sans Handsome Jack, parti boire un verre avec les flics de Little Italy). Janice revient vers 20h, elle semble plus émue. Son père et elle se voyaient de temps en temps, mais c'est tout. Les COPS s'étonnent un peu du train de vie des deux femmes alors que Madelyne a un job plutôt modeste : l'appartement est couteux, et Janice soit des études de styliste dans une école privée de Glendale.

De son côté, Handsome Jack en apprend un peu plus sur les habitudes de la Cosa Nostra, et sympathise avec les flics. Il apprend entre autre que les Néo-Corléonnais sont divisés en deux familles à Los Angeles, les Borghesi et les Luciani. Et qu'un des projets des Borghesi est de réhabiliter l'église de Santa Christi, qui se trouve sur un territoire qui était auparavant sous contrôle d'un gang Crips, les Insane Crips, en bordure de South Central.

Mardi 8 octobre

Les COPS se rendent au Central font quelques recherches informatiques. Ils en apprennent un peu plus sur le projet de réhabilitation du quartier. Le projet semble avoir été initié en premier par Richard Castiglione, qui est justement membre de la famille Castiglione, une famille de Old Ones de la Mafia Italienne.

Toujours avec des recherches, ils apprennent que la société CleanStreet (où travaille Madelyne), dont le PDG est John Carero est une filiale de CleanScape, une société de mobilier urbain dirigée par Giovanna Castiglione, la fille de Richard Castiglione, et que CleanScape est une filiale de Castiglione SA, la société de construction immobilière de Richard.

Cela étonne un peu les COPS de retrouver ce lien, sans vraiment savoir ce qu'il en est.

Les COPS se rendent ensuite dans l'appartement de Joseph Garrison pour le fouiller, mais ils ne trouvent rien. Ils font ensuite une enquête de voisinage, sans grand succès.

En fin d'après-midi, on leur apprend qu'un Drive-By meurtrier a eu lieu à Little Italy. Apparemment, deux voitures bourrées d'Insane Crips se sont mis en chasse d'une fourgonnette avec quelques néo-corléonnais dedans. La fourgonnette a fini sa course dans la vitrine d'un magasin, et les crips ont commencé à canarder ceux-ci. Mais des renforts sont rapidement arrivés, et un véritable chaos s'est ensuivi, mêlant 30 Crips contre 15 néo-corléonnais. Les flics de Little Italy ont tenté d'établir un cordon de sureté pour empêcher les civils de se manger des balles perdues, et se sont planqués en attendant l'arrivée de la brigade anti-émeutes, mais après 15 minutes de feu nourri, les gangers se sont mutuellement repliés dans leurs QG, laissant sur le carreau une dizaine de corps, dont 6 civils, 3 Crips et 1 néo-corléonnais.

Les COPS se rendent sur place, mais ne peuvent rien faire que constater le chaos laissé par la fusillade.

Suite à une idée de Kiki, les COPS se rendent ensuite au lieu de rassemblement des Alcooliques Anonymes. Ils discutent avec un des responsables sur place, qui leur parle de Joseph, de son parcours au sein des AA, de sa relation avec son ex-femme et surtout, ils apprennent que celui-ci voulait vraiment aider sa femme à s'en sortir, et il aurait été en cela par un autre homme fréquentant lui aussi les AA : John Carero, le PDG de CleanStreet. Les deux hommes auraient manifestement sympathisés et Carero aurait promis à Joseph de s'occuper de sa femme et de lui trouver un job. Le numéro de téléphone de Carero est confié aux COPS. Ceux-ci l'appellent, et insistent pour avoir une entrevue avec lui. Ce dernier leur accorde un créneau dans son agenda à 11h, le lendemain.

Mercredi 9 octobre

Avant de se rendre à Glendale pour le rendez-vous avec John Carero, Lure émet l'idée d'aller parler “franco” avec les néo-corléonnais à l'église de Santa Christi, le QG de la famille Borghesi des néo-corléonnais. L'idée semble accueillie de façon mitigée par ses collègues. Handsome Jack trouve qu'il faudrait y aller sans armes, mais Shooter le trouve complètement dingue, car les “bretelles” (comme Lure les surnomme) ont la réputation d'être quand même sacrément nerveux.

Histoire de se faire une idée, les COPS se rendent jusque Little Italy pour faire un tour devant l'église, réalise que l'endroit est une petite forteresse protégée, avec un cloitre, une église, et plusieurs bâtiments collés les uns aux autres, l'endroit ressemble plus à une abbaye qu'une simple église. Deux néo-corléonnais montent la garde devant l'entrée principale, et le fusil de chasse en main, sans vraiment se donner la peine de cacher leur arme. Ceci refroidit un peu l'envie de Lure de se rendre sur place, et ils renoncent à cette idée.

Les COPS se rendent ensuite à Glendale, pour leur rendez-vous avec John Carero. C'est Handsome Jack qui mène l'interrogatoire (poli) de celui-ci. Il affirme effectivement avoir connu Joseph Garrison aux Alcooliques Anonymes (lui, ça fait un peu moins de 2 ans qu'il y va). Il en sait un peu plus sur les raisons qui ont poussé Madelyne à quitter Joseph : ce dernier allait parfois voir les putes, et ça n'a plu à sa femme. Il apprend aux COPS qu'il a effectivement pris Madelyne sous son aile, pour faire plaisir à Garrison, en lui donnant un salaire très confortable et en version mensuellement de l'argent sur un compte bloqué pour Janice, qu'elle pourra utiliser à ses 20 ans. En échange de quoi, Garrison lui rendait des services, comme enquêter sur des employés de sa boite (et Lure, fin psychologue, comprend que Garrison faisait sans doute d'autres choses pour lui, mais qui sont inavouables à des flics…). En lui montrant une photo de Lorenzo Geminiani, il fait semblant de ne pas le connaître, mais Lure n'est pas dupe. Il ment enfin une dernière fois en disant qu'il ne l'avait plus vu depuis des semaines.

Les COPS repartent de là, en se posant de nombreuses questions. Pourquoi Garrison avait-il une mallette ce matin-là ? Où est la mallette ? D'où venait-elle ?

D'après MacAllister, il n'en avait pas en quittant la voiture de service lorsqu'il est parti à son rendez-vous avec Zippo. Les COPS font donc le tour de plusieurs banques dans le quartier, et ils finissent pas trouver une banque où un employé se souvient de l'avoir vu partir avec la mallette. Une petite demande de mandat plus tard, et ils obtiennent tous les détails de la banque : Garrison a ouvert un coffre 48h avant sa mort, où il a consigné une mallette. Le matin du meurtre, il la récupère avant d'aller à son rendez-vous. Et maintenant, le coffre est vide.

Les COPS se réunissent au commissariat de Little Italy pour discuter de l'enquête. Après quelques conversations, Handsome Jack demande à MacAllister de le revoir pour lui poser d'autres questions, tandis que les autres membres de l'équipe restent au poste pour faire des recherches sur les ordinateurs.

Tandis qu'Handsome Jack retrouve MacAllister sur la terrasse d'un café, lors de leur conversation, il remarque à une centaine de mètres que deux Néo-Corléonnais sont en train de courir, poursuivis par trois individus, avant de s'engouffrer dans une rue parallèle. Handsome Jack se lancent à leur poursuite avec MacAllister non sans alerter le reste de l'équipe qui démarre sur les chapeaux de roue. Les deux flics se séparent à un carrefour, et Jack continue seul. Il cherche un peu dans les ruelles derrière les immeubles et son instinct de flic lui permet de retrouver le groupe. Dans le fond d'une impasse, les trois poursuivants ont coincé les deux néo-corléonnais qui ont sorti leur Lupara Bianca. Mais les poursuivants ont sorti des armes de poing à leur tour. Jack se planque, et il entend les trois poursuivants tenter d'intimider les deux autres, en leur demandant notamment “Avouez ! C'est vous qui avez buté Geminiani, hein ?”.

Craignant l'escalade de violence, Handsome Jack se montre aux trois Outfits. Ceux-ci disent à Jack de dégager sinon ça va mal se passer, mais Jack commence à négocier avec eux pour désamorcer la situation. L'un d'eux s'approche de lui alors que les 2 autres menacent toujours les néo-corléonnais. Jack dit qu'il a des infos sur le meurtrier de Geminiani, et il est sûr que les néo-corléonnais ne sont pas responsables. Avec un air convaincant, il parvient à apaiser les Outfits et il donne son téléphone à l'un d'eux pour qu'il en reparle le soir. Le reste des COPS finit par arriver, et les trois Outfits s'en vont, non sans que Lure parvienne à obtenir les papiers d'identité d'un des trois. Shooter a l'air de vouloir les coffrer, mais Jack fait signe de les laisser partir…

Une fois parti, les néo-corléonnais s'avancent, et les COPS essaient de capitaliser sur le fait qu'ils leur en doive une, pour obtenir des infos. Les mafieux expliquent qu'ils ne sont pas responsables du meurtre, mais qu'un des leurs a été témoin de certains choses. Les COPS veulent plus de détails, et un des deux hommes leur propose un rendez-vous mais selon ses termes : ce soir, à 21h, à l'endroit de son choix, et le flic doit venir seul. Sinon c'est “no deal”. Lure accepte.

Le soir, Lure se retrouve dans un petit café, un repaire de néo-corléonnais qui fleure bon l'huile d'olive et l'Italie profonde du 20ème siècle. Le néo-corléonnais (qui a entretemps été identifié sous le nom de “Shootin'” Carmine Genaro) l'attend dans la salle, avec un jeune de sa bande, Salvatore “Lil' brother” Pizzuto, le témoin des évènements.

Salvatore relate ce qu'il a vu. Il était en train de traîner dans le quartier, devant l'hotel de passe, quand il a vu Geminiani se pointer. Le reconnaissant, il a commencé à observer un peu, d'autant qu'il a rapidement vu le proprio quitter les lieux pour aller au café plus loin. Sa curiosité a commencé à grandir quand il a vu un flic se pointer avec une mallette, et il est rentré discrètement dans l'hotel à la suite du flic. Montant silencieusement à l'étage, il s'est planqué dans la chambre voisine, laissant la porte entre-ouverte, et il a entendu les deux hommes causer. Manifestement, le flic avait une mallette remplie de fric, et il voulait engager Zippo pour qu'il crame un immeuble. Zippo, un peu hésitant, demandait plus de détails, quand Salvatore a vu passer un homme dans le couloir, habillé de noir et masqué, avec une Lupara Bianca à la main. Il est entré à la volée dans la pièce, a directement fait feu, puis il a commencé à dire “file-moi la mallette !”. Entendant Zippo gémir pour sa vie, Salvatore a fichu le camp en douce, mais en arrivant en bas de l'escalier, il a entendu un deuxième coup de feu. Se retrouvant en rue, il est retourné se planquer, mais le propriétaire l'a aperçu alors qu'il courait vers son hôtel. Puis Salvatore a décampé. Lure a posé quelques questions, mais il n'a rien appris de plus. Satisfait des réponses, Carmine a expliqué au flic qu'ils étaient quitte maintenant, et qu'il n'était pas question qu'ils essaient de les faire comparaître devant un tribunal…

Vu l'heure tardive, les COPS retournent chez eux pour se reposer.

Jeudi 10 octobre

Arrivant au Central le matin, les COPS discutent avec le Lieutenant Hawkins des progrès de l'enquête. Le fait que Garrison voulait recruter un pyromane pour brûler un immeuble fait lourdement penser à cette histoire de réhabilitation du quartier, d'autant que le “boss” de Garrison est un membre des Old Ones. Les flics demandent à Hawkins s'il peut contacter le juge Stanton pour lui poser des questions.

Ensuite, ils se rendent à Little Italy pour refaire une enquête de voisinage concernant l'homme en noir. Mais la loi du silence fait son office : personne n'a rien vu, personne ne sait rien.

Vers 11h, Hawkins rappelle les COPS pour dire que le juge peut les recevoir. Ils se rendent immédiatement à son bureau, à la cour de justice de New Downtown. L'entrevue avec lui ne leur apprend pas grand'chose, si ce n'est qu'effectivement, le projet de Richard Castiglione prévoit bien de construire un immeuble ultra-moderne avec une clinique pour SDF, et qu'un des sites envisagés est celui de l'église Santa Christi, le QG des néo-corléonnais.

Vers midi, l'entrevue avec le juge terminée, les COPS pataugent un peu, ils ne voient pas trop comment poursuivre l'enquête, à part en interrogeant à nouveau John Carero. Ils lui envoient donc une injonction de se rendre au Commissariat de Little Italy à 16h pour une interview.

Le reste de l'après-midi s'écoule lentement… A 16h, Carero arrive au commissariat, et les COPS l'interroge. C'est Handsome Jack qui prend le leadership pour l'interrogatoire. Carero est cuisiné un peu agressivement par ce dernier, et il avoue qu'effectivement, il a bien confié à Garrison une grosse somme pour recruter Zippo, dans le but de faire brûler l'église de Santa Christi. L'ordre lui vient tout droit de Giovanna Castiglione. Après signature des aveux, John Carero est coffré.

Mais que faire à présent ? Shooter pense que le coupable est MacAllister, qui lui semble de plus en plus suspect. Il est peu probable que ça soit Giovanna qui soit “la taupe”. Qui est l'homme en noir ? Et pourquoi a-t-il volé la mallette ? Juste pour s'enrichir ? Et comment savait-il où l'entretien se déroulait ?

En fin d'après-midi, les COPS vont retrouver le capitaine Simson, et demandent à avoir un relevé des mouvements de la voiture de MacAllister, un accès à son ordinateur et son casier. Mais aucune information compromettante n'est découverte. Handsome Jack et Kiki retournent discutent avec John Carero, afin d'avoir plus de détails sur ce qu'il a dit et n'a pas dit à sa patronne, Giovanna Castiglione. Il leur apprend qu'il a donné tous les détails à celle-ci, et quand les COPS évoquent le sujet de l'incendie raté, il leur apprend qu'il a prévu un “plan B” pour faire brûler l'immeuble, vu que le “plan A” avec Zippo n'a pas marché. Lure se dit que c'est sûrement les Insane Crips qui ont été contactés…

Le soir, les COPS vont manger à la Pizzeria Vesuvio, dans l'espoir de rencontrer Salli Falchi, le boss de Zippo. Celui-ci est présent, cette fois. Mais l'entretien avec Zippo ne donne pas grand'chose. Il ne recevait personne chez lui, faisait son job seul, dans sa camionnette, et après, personne ne se souciait de ses activités. Les COPS rentrent chez eux.

Vendredi 11 octobre

Les COPS continuent de piétiner, aucune piste suivie ne mène à rien, c'est à se demander à qui profite le crime. Il reste une dernière piste, c'est de contacter la fille de Richard Castiglione, Giovanna. Ils obtiennent un rendez-vous avec celle-ci, sur le temps de midi.

Arrivés à son bureau, ils l'interrogent sur les actions de John Carero. Celle-ci nie tout, bien évidemment, elle prétend ne rien savoir, malgré les aveux de Carero et le mail qu'elle lui aurait envoyé pour lui demander “où il en était”.

Les COPS ressortent troublé de cet entretien et discutent un moment sur le parking de CleanScape. Lure flaire qu'elle n'était pas à l'aise, mais sans preuve formelle pour l'accabler, ils n'ont aucun moyen de la faire fléchir. Cependant, alors qu'ils retournent à leur voiture, Shooter remarque une grosse voiture blanche partir rapidement du parking de la société, avec Giovanna au volant. Les COPS grimpent dans leur voiture et la prennent en filature. Celle-ci ne remarque rien et les conduit droit vers un petit club de golf du nord de Little Italy (le genre de petit club sans grand intérêt avec un parcours à 9 trous).

Elle se gare, va droit à la réception et demande à parler à quelqu'un. Handsome Jack la suit discrètement et l'épie. Un employé du club la rejoint, et ils partent discuter dans une salle privée. Jack demande l'aide de Shooter, qui vient distraire une employée tandis que Jack écoute à la porte. Il entend des bribes de conversations, Giovanna est énervée et demande à l'homme “à qui il en a parlé”, mais pas grand'chose d'autre.

Giovanna finit par repartir, l'homme veut retourner à ses activités, mais les COPS lui tombent dessus. Ils le poussent à retourner dans le petit bureau où il vient de parler avec Giovanna et l'interrogent. L'homme s'appelle Gino Santucci, et il avoue être l'amant de Giovanna. Gino avoue rapidement tout en pleurnichant : Giovanna a (très imprudemment) confié à son amant tous ses projets récents, l'incendie, le projet à la mairie, etc. Gino apprend ensuite aux COPS qu'il couche également avec Edward Verdini, qui lui a posé pas mal de questions sur Giovanna et ses projets, et Gino lui a également tout raconté. Lure lui apprend dont que son amant, Edward, l'a manipulé. Gino s'effondre un peu, réalisant quelle marionnette il a été. Les COPS coffrent Gino.

Edward Verdini, après vérification dans la base de données du LAPD, est un homme d'honneur de la famille Boretti, une famille de Old Ones, farouche rivale des Castiglione. Il est à présent le principal suspect du double homicide, car il connaissait les détails du rendez-vous, et il avait un mobile. Les COPS demandent donc un mandat de perquisition dans la villa de Verdini, qu'ils reçoivent dans l'heure. Cependant, Kiki apprend directement de l'adjoint du procureur que Verdini est un “bon ami” de la mairie, notamment du Juge Stanton, qui est l'instigateur de l'enquête. Oups !..?

Les COPS se ruent donc chez Verdini, peu avant midi, avec quelques policiers en uniforme en soutien. Une femme de ménage leur ouvre, et Edward Verdini les reçoit, de mauvaise grâce. Il dit qu'il va se plaindre, etc. Lors de la perquisition, le GSM de Verdini sonne, mais c'est Handsome Jack qui décroche à sa place. C'est Stanton au bout du fil. Il voulait sans doute prévenir Verdini de la perquisition, mais c'est trop tard, il raconte donc n'importe quoi à la place pour donner le change. Jack lui dit que tout va bien, que la perquisition suit son cours, et qu'il sera informé rapidement du résultat.

Et les COPS finissent par décrocher la timbale ! Edward Verdini a gardé toutes les preuves de son crime dans sa propre maison, dans une cachette planquée dans le parquet de son bureau. Les COPS retrouvent ainsi une mallette en simili-cuir avec des griffures et les empreintes de Geminiani et Garrisson, des goutelettes de sang de Garrisson, 100.000$ et un plan de Little Italy avec une jolie marque entourant l'église de Santa Christi, où figurent les empreintes de Carero, et finalement, une Lupara Bianca.

Bref, de quoi mettre Verdini derrière les barreaux pour un bon moment. Les COPS arrêtent donc celui-ci.

Dénouement

Le lendemain (12 octobre), les Insane Crips lancent un raid (comme deviné par Lure) contre le QG des Néo-Corléonnais, et incendient l'église.

Edward Verdini est inculpé pour un double homicide et envoyé à l'ombre pour un bon moment.

John Carero est accusé de corruption, de tentative de malversation immobilière, de tentative d'escroquerie et de déprédation de biens privés et sera emprisonné pour tout cela.

Giovanna Castiglione est inculpée de tentative de biens sociaux et de tentative de déprédation de biens privés. Elle ira en taule quelques semaines, mais sera libérée grâce à ses formidables avocats.

Richard Castiglione retire son projet de la commission de réhabilitation de Little Italy, ainsi que sa candidature aux élections municipales.

Le Juge Stanton félicite les COPS avec un sourire un peu crispé. Il est content que le projet de Castiglione capote (car les COPS ont découvert ses liens avec la famille Boretti), mais sa relation avec une personne inculpée de double homicide est un problème.

Le projet de réhabilitation est remporté par le projet de la société Angel's City Vision, soutenu par Jonathan Mac Connroy.