Samovar Party !
LieuLe port à l'est de Palos Verdes
Début3 novembre 2030
Fin6 novembre 2030
CatégorieHomicide, Trafic d'armes
ClassificationClassée

Samovar Party !

L'affaire baptisée “Samovar Party !” est une enquête criminelle menée par la Strike Team de la section A du service COPS.

Les protagonistes

Résumé de l'affaire

3 novembre

Arrivant au Central de bon matin, le sergent Mac Clure semble étrangement aimable. C'est mauvais signe. Dans son aquarium, le lieutenant Hawkins reçoit les cops, l'air anxieux. L'affaire est prioritaire, dit-il. On a retrouvé 3 corps dans un entrepôt du port à l'est de Palos Verdes. Deux d'entre eux sont des dockers, d'anciens taulards affiliés aux équipiers (The Outfit). Le troisième est un inconnu. Hawkins demande aux cops une enquête rapide.

Arrivés à l'entrepôt, sur les docks ouest, c'est déjà le bordel. Une foule de dockers est présente, tenue à distance par unité du RISQ. Dans l'entrepôt les attend le sergent Riggs, un vieux flic à 2 mois de la retraite, c'est lui qui a découvert les corps, pendant sa patrouille à 4h du matin.

Riggs explique qu'il a été attiré par les lumières dans l'entrepôt. Il est entré avec son collègue, la porte était entrouverte, et il a trouvé les corps et appelé le central immédiatement. A 6h du matin, les premiers dockers sont arrivés, et la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. Il a fallu appeler l'unité anti-émeute vers 8h pour verrouiller le périmètre en attendant les détectives du COPS.

Les victimes sont les suivantes (identifiées par leurs collègues dockers) : Jimmy “Soprano” Garini et Pauli “Fists” Onani. Ils appartiennent à la 2ème section ouest des Dockers United of California (DUC), dite “section de Palos Verdes”, tenue par Jackie Mancuso, une personne proche de Giuseppe Granbinio, un boss des Outfits. Les deux se sont fait plomber par du gros calibre, 2 balles pour Jimmy, 4 balles pour Pauli.

L'autre cadavre se trouve à 10 mètres, et est habillé en costard, bien qu'athlétique. Il a pris des balles de plus petit calibre, et sa main gauche a été tranchée net. Les papiers de tout le monde ont disparus.

La scène de crime permet d'établir les faits suivants :

Alors que le légiste et le labo arrivent sur place, un début d'émeute se produit. Un homme dans la foule a l'air d'exciter tout le monde. Shooter et Handsome Jack traversent la foule en jouant des coudes, pour arriver au gars, le calmer un peu et l'éloigner pour parler avec lui. Il s'agit de Jackie Mancuso, le délégué syndical des 2 hommes tués. Shooter et Jack arrivent à le raisonner, et il promet d'essayer de contenir les dockers furieux. Il explique que ses hommes, s'ils sont morts, n'étaient pas dans un entrepôt dont ils avaient la charge, et que c'était plus que certainenement un coup des hommes de Genko Harienko, le délégué de la 1ere section est du DUC, une section “corrompue par la mafia russe”. Pour Jackie, on les attirés dans un piège, c'est sûr. D'ailleurs, il manque un 3ème de ses hommes, qui bossait cette nuit avec les deux autres : Charlie Hoffa. Les dockers russes l'ont sûrement kidnappé.

Une petite étude des bases de donnée de la police ne donne rien de fameux. Les trois dockers ont le même profil, à savoir carrière de cambrioleurs ou receleurs, épinglés, foutus en prison pour 3 ans. Ils ont été contactés en prison par les équipiers de la famille Granbinio, puis sont sortis de taule, ils ont été embauchés dans le syndicat des dockers, et depuis ils ont été suspectés dans des affaires du genre coups et blessures, vol en entrepôt et trafic de drogue. Mais chaque fois, un alibi en bêton fourni par les autres syndicalistes leur ont permis d'échapper à la taule. Jackie a le même genre de profil, d'ailleurs.

Quant à Genko Harienko, pas grand'chose, si ce n'est un document émis par l'Hydra, qui mentionne que Harienko avait été capturé il y a quelques années en voulant traverser la frontière en compagnie d'un certain Khalil Berkhani, tous les deux porteurs de faux passports russes et des armes. Ils ont expliqués alors qu'ils étaient des Tchétchènes en fuite, enrôlés de force dans l'armée russe, et en fuite, à la recherche de l'asile politique en Californie. L'affaire a été classée sans suite… Mais ça sent la corruption à plein nez.

Quant au macchabée manchot, il ne figure dans aucun fichier californien.

En début d'après-midi, les COPS vont parler à Jackie Mancuso dans les locaux de son syndicat. En arrivant, ça sent l'organisation d'émeute à plein nez : des hommes fabriquent des banderoles, impriment des tracts, etc. Mais Jackie ne leur apprend guère d'informations en plus. Il continue d'insister que c'est auprès des russes qu'il faut aller.

Les PJs se rendent alors auprès de Genko Harienko. Après avoir proposé un thé, servi avec son beau samovar, il apprend aux COPS qu'effectivement l'entrepôt où les corps ont été trouvé est sous sa responsabilité, mais il nie être impliqué, lui ou ses hommes, dans cette affaire, et ne connait pas l'inconnu. Mais Lure ressent que l'homme leur cache des choses…

Après une longue recherche auprès du CISA, de l'OCOB, d'Interpol et autres organisations internationales, Lure apprend les choses suivantes :

Parallèlement, le labo sonne aux COPS pour donner un complément d'info : les deux dockers ont été liquidés par un tir d'Hellfire, l'inconnu par du calibre .38, et il a eu la main coupée par une hache, juste après sa mort. Le corps de celui-ci présente des brûlures étranges, un peu comme des coups de soleil… Mais le labo pense plus à des brûlures par radiation. Un expert est envoyé sur l'entrepôt pour vérifier la théorie, et confirme que des traces d'un matériel nucléaire aurait séjourné brièvement dans l'entrepôt.

Armé de ces informations, les COPS retournent voir Harienko, et le secouent un peu plus. Mais un homme arrive en pleine conversation, entouré de gardes du corps. Il prend la place d'Harienko et se présente comme étant Khalil Berkhani. Il explique aux COPS qu'il ne détient pas Charlie Hoffa, que le mort est bien un militaire russe qui devait amener une cargaison secrète, dont le gang de Berkhani devait transporter jusqu'à son acheteur final, dans l'entrepôt. D'après Berkhani, le russe ne devait pas voyager seul, il était certainement accompagné de son aide de camp.

Après l'interrogatoire, malgré l'heure tardive, les COPS se rendent à la capitainerie pour poser quelques questions. Ils apprennent que le bateau qui était à quai sur les docks à côté de l'entrepôt des meurtres, cette nuit, est l'Ernesto. Il est arrivé hier fin d'après-midi de Colombie, et est reparti au petit matin vers San Francisco. De plus, un seul bateau en provenance de Russie est arrivé récemment à LA, il s'agit du Nicolas II, qui lui est toujours là, il a jeté l'ancre pour une semaine. Le labo rappelle les COPS pour leur apprendre que l'équipage du Nicolas II a un petit souci, plusieurs marins ont été admis à l'hôpital. Ils ont des brûlures sur les bras, et souffrent de diarrhées avec pertes de sang. Ils sont mis en quarantaine, mais sont trop mal en point que pour être interrogés.

4 novembre

Le lendemain, les COPS se rendent sur le Nicolas II pour une perquisition du bateau. Le capitaine fait un peu de résistance en ne voulant pas se montrer (prétextant qu'il est malade), mais ils finissent par le coincer dans sa cabine. Le bateau est fouillé de fond en comble et les PJs apprennent que l'entièreté des machinistes du bateau sont malades à cause des radiations. La fouille ne donne malheureusement rien de plus.

A midi, à la sortie du bateau, les COPS sont approchés par Giuseppe Granbinio, le capo de la famille Granbinio. Celui-ci les invite au restaurant pour discuter d'une proposition qu'il a eu leur faire. Les COPS acceptent et se rendent dans un petit restaurant en bord de mer où entre deux langoustes, Granbinio leur explique son souci. Les hommes qui travaillaient pour lui (et qui ont été tués) devait transporter une cargaison qui a été dérobée, selon toute probabilité, par les personnes responsables de l'homicide du hangar. Il reste évasif sur le contenu de la cargaison, mais il propose aux COPS de les aider dans leur enquête (en donnant une description de la camionnette blanche volée, et en leur donnant assez d'infos et de preuves que pour faire plonger Harienko pour trafic de dope). En échange ? Il veut récupérer sa cargaison, sans faire de bruit. Shooter est outré et le fait comprendre, mais Granbinio renchérit en proposant de leur donner un bonus pour leur permettre de passer de belles vacances aux Caraïbes, mais c'en est trop, et Shooter sort du restaurant, non sans avoir payé les consommations des COPS (pour ne pas être accusé d'avoir été soudoyé). Les COPS sortent du restaurant, Lure est le seul à avoir mangé des langoustines, et est un peu déçu d'avoir raté le dessert à cause de la sortie abrupte de ses équipiers. Granbinio, bon prince et bon citoyen, donne quand même l'immatriculation (IDIB-33) et la description de la camionnette, à savoir blanche avec un logo d'un empereur romain portant un piano et la mention “Italians do it better !”

Sortant du restaurant, les COPS remarquent l'étrange manège d'un grand rouquin affublé d'un treilli militaire qui se balade sur les docks, la caméra à la main. En l'interrogeant, l'homme se présente sous le nom de Paddy Donahue, journaliste indépendant. Les COPS inspectent sa caméra et ses images, et sa carte de presse, tout ayant l'air en ordre, ils le laissent repartir.

Les COPS entament alors des recherches en utilisant les caméras de surveillance du trafic pour essayer de remonter le trajet de la camionnette (vu qu'ils en ont à présent une description précise). Cela va être très long… Le reste de la journée s'écoule à faire ces recherches.

5 novembre

Cette journée est à nouveau passée par les COPS à étudier les caméras de surveillance du trafic. Une chose est claire, la camionnette est suivie à la trace et elle remonte vers le nord de la ville. La trace pour l'instant remonte à South Central.

6 novembre

Alors que les COPS bossaient encore à éplucher les caméras, une personne les appelle pour leur annoncer que l'état d'urgence sanitaire en ville a porté ses fruits, car un hôpital de Downtown (à Little Mocbka pour être précis) a alerté les autorités sanitaire car il a dû mettre en quarantaine une trentaine de personnes en même temps, après avoir été reçu pour des violents maux de tête et vomissements.

Les COPS se rendent donc à l'hôpital pour mener l'enquête. Très rapidement, les hommes sont identifiés comme étant des employés d'un imposant garage automobile. En cherchant dans les bases de données de la police, le garage appartient à un certain Vassili Kanderiev, suspecté d'être le dirigeant d'un gang mafieux d'origine ukrainienne nommé la Kiev's Alliance. Ce gang est réputé pour sa violence, et est coupable de nombreuses attaques à main armée, de trafic de voitures volées et de drogue. Tous les membres du gang (qui accessoirement sont tous également employés de son garage) sont hospitalisés, sauf deux. Les COPS demandant au médecin-chef des urgences de faire un test pour vérifier qu'il s'agit bien d'un empoisonnement aux radiations.

Les COPS se rendent au garage, le compteur geiger à la main, celui-ci frémit à l'extérieur. Les COPS rentrent donc dans le garage pour le fouiller. Dans le garage, ils trouvent un mécanicien, mort garroté. A ses côtés, la plaque du camion blanc (IDIB-33). En fouillant, les COPS trouvent des bombes de couleur rouges qui ont servi à relooker la camionnette, un gros sac de quetz, et une hache ensanglantée (avec l'ADN de Stankovitch). Shooter déniche le carnet avec les opérations comptables du gang.

Les COPS réalisent qu'il ne reste plus qu'un membre du gang en vie : Basil Petrov. Ils se rendent chez lui, et fouillent son domicile. Son cadavre est découvert à la cave, ligoté sur une chaise et manifestement torturé à mort. Sur son répondeur, un message énigmatique : “Basil, c'est Illya, tout s'est bien passé, vient à l'église”. Handsome Jack découvre une photo bien cachée, montrant Basil plus jeune, en uniforme pseudo-militaire, entourés d'autres jeunes comme lui. Shooter reconnait l'uniforme porté par une milice armée illégale appelée “Les Cosaques”, dirigée par un homme nommé Illya Vladovitch. Ce groupe est affilié à la faction Baba Yaga de la mafia russe, et ne sont vraiment pas des amateurs.

Ayant entendu parler plus tôt sur les ondes de la police qu'il y avait eu quelques plaintes dans le quartier Sainte-Sophie (de Little Mockba), et puisqu'une église s'y trouve, les COPS commencent par là. En début de soirée, ils inspectent le quartier, et pendant que ses collègues visitent un peu l'église orthodoxe, Handsome Jack localise un bistrot non loin de l'église et va poser des questions au patron et aux clients. Etrangement, personne n'a rien vu, rien entendu. Le père Kamezov, le pope de l'église, apprend aux cops que le quartier, bien que d'apparence fort calme, est plutôt dangereux : des gens étranges rodent souvent la nuit. Tout particulièrement ces derniers jours. Il sait qu'il se passe des choses, en particulier au bar du coin.

En inspectant le batiment, derrière le bar, on remarque une grande cour entourée de hauts murs, qui pourrait abriter de quoi cacher un camion… Le compteur geiger confirme aussi qu'une source radioactive est passée ici. Le passage d'un drone confirme la présence d'un camion rouge.

Les COPS font alors appel à du renfort pour lancer l'assaut sur l'endroit, suspecté d'être la cachette des Cosaques. Le SWAT est dépêché en renfort, et en deux heures, un assaut est préparé. On fait sauter la porte métallique et Les SWATs et les COPS se ruent dans l'enceinte, se coupant en deux groupes. Lure reste à l'abri près du lieutenant du SWAT qui coordonne l'assaut, mais Shooter, Kiki et Handsome Jack prennent part à la fusillade. En effet, les Cosaques sortent de leur cachette, Hellfire à la main. L'assaut tourne en faveur de la police, et plusieurs Cosaques sont arrêtés. Par contre, nulle trace d'Illya Vladovitch, ni dans les corps, ni dans les Cosaques capturés… Il ne devait pas être sur place au moment de l'assaut.

En fouillant le petit hangar, une trappe donne sur une cachette souterraine, une sorte de salle de réunion et un espace de stockage. Au mur, des cartes, des photos de personnalités politiques, des militaires, du monde mafieux, des VIP. Dans un autre coin, du C4, des grenades, des armes lourdes, du matériel de surveillance, etc. Enfin, dans le stockage, est entreposés des caisses de Quetz, et une caisse contenant un missile nuclaire, avec la mallette volée aux russes (qui contient une carte électronique nécessaire au contrôle du missile). Avec soulagement, l'objet recherché par la police est retrouvé et l'affaire peut donc être conclue, avec une seule inconnue : qui a tué et torturé Basil Petrov ? Cette question restera sans réponses…