A LA, la came est partout. Héro, cocaïne, crack, PCP, marijuana, amphétamines… Tout se trouve le plus simplement du monde grâce à des réseaux de fabrication et de distribution extrêmement professionnels et bien organisés.

Voici une liste des drogues les plus courantes que l'on trouve actuellement sur le marché.

Drogue à mi-chemin entre les acides et la coke, développée par les cartels de Colombie.

Drogue type amphétamines utilisée par des nerds fans de jeux vidéos on line ou par les fans de TV-realité ou de novelas. Cette drogue de synthèse permet à son consommateur pendant 48 à 72 heures de ne plus ressentir la faim, la soif ou le besoin de sommeil et de voir ses fonctions organiques pratiquement stoppées.

Cette drogue se mélange à l'encre des tatouages utilisés par les yakusa. Placée sous la peau lors du tatouage, cette drogue se diffuse lentement, produisant des effets constants pendant 8 à 10 mois. Les effets sont plus ou moins importants en fonction de la taille du tatouage et des couleurs utilisées dans celui-ci.

• Noir ou noir-geisha, augmente la perception.
• Rouge ou sang-dragon, augmente l'endurance.
• Vert ou peau-oni, augmente la force.
• Jaune ou aile-phénix, augmente la rapidité.

la drogue qui va avec la couleur bleue n'est utilisée que par les Oyabuns des grands clans yakusa, et ses effets sont pour l'instant inconnus.

Cette drogue se présente sous l'aspect d'un soft-drink qui ressemble à un cola “vintage” (une sorte d'étrange et antique mélange à base de feuilles de coca macérées et de racines de différentes plantes. Seule, cette boisson ne cause aucun effet notable. Mais mélangée avec du tabac à chiquer… boum ! Elle devient un hallucinogène très puissant. L'effet est quasi immédiat et vous planez pendant 10 à 20h. Seul inconvénient : au bout de 3-4 ingestions dans un laps de temps court, au mieux on devient dyslexique et au pire on perd l'usage de la parole. Très économique, cette drogue a fait fureur pendant un mois… Puis on a retiré de la vente Soda-Cajun devant les hécatombes de collégiens aux neurones définitivement grillés.

Dérivé du crack, l'exorciste est une drogue qui provoque des hallucinations et fait perdre le contrôle de son système nerveux. Les consommateurs sont alors totalement insensibles à la douleur et peuvent réaliser des actes violents sans effort, avec en prime des visions à thème souvent religieux. C'est comme si les drogués étaient “possédés”. De plus, cette drogue, consommée à haute dose, provoque des réactions allergiques cutanées pareilles à des piques d'aiguilles à tricoter. Les cas les plus graves ont la tête, le torse et les bras couverts de trous sanguinolents et purulents (les plus atteints portent des blessures qui rappellent les stigmates du Christ). La plupart des consommateurs deviennent schizophrènes, s'ils ne se suicident pas avant.

Un célèbre musicien indien disait aux beatniks qui l'écoutaient qu'ils n'avaient pas besoin de prendre de drogue s'ils étaient sensibles à sa musique. Plus d'un demi-siècle plus tard, la technologie lui donnait raison. Des ingénieurs du son de studio ont découvert par hasard, un jour où ils réparaient une enceinte morte, une succession de bruits à la fréquence inhabituelle, très très basse, qui les a plongés dans une transe digne des meilleurs acides pendant 24h… seule une coupure de courant providentielle les a sortis de leur trip. Cette fréquence interfère avec les ondes du cerveau, les perturbe au point de prendre le contrôle de la pensée : certaines personnes restent immobiles, figées, prostrées, d'autres sont hyper-actives et “vivent” leur trip. Les ingénieurs du son ont réussi à isoler la fréquence. Ils la travaillèrent, tout en bricolant parallèlement des walkmen adaptés à la fréquence. Et ils ont commercialisé leur appareils et leurs musiques à ultra-basse fréquence. Les réactions du “marché” ont été diverses : on est plus ou moins sensible aux ondes. Certaines personnes sont totalement insensibles (45% de la population), partiellement sensibles (20%), sensibles (30%) et ultra-sensibles (5%). Les personnes ultra-sensibles peuvent mourir dès la première écoute d'une musique. Par contre, ceux qui résistent développent d'étranges facultés psychiques. Comme si les basses fréquences avaient réveillé un potentiel cérébral ignoré.

Cette drogue, mélange de diverses amphétamines et d'hallucinogènes qui s'utilise par injection intra-veineuse, a de curieux effets. Celui qui est sous lapin de Mars a l'impression, lors de moments de stress, que le temps ralentit, s'étire alors que lui continue d'agir à la vitesse de l'éclair… comme dans un film. C'est une sorte de “bullet time” adapté en drogue. Les amphétamines dopent le temps de réaction du sujet : il agit deux fois plus vite qu'un être humain normal, tandis que l'hallucinogène donne l'impression que le temps ralentit ! Le problème, c'est que l'on grille les cellules du cerveau à la même vitesse. Au bout d'une dizaine d'utilisations, le cerveau ne réagit plus qu'à vitesse normale alors que l'effet ralentit persiste. SI on persiste à prendre du néo, le temps ralentit de plus en plus. Et un jour, la dernière cellule du cerveau grille.

L'herbe qui fait rire, vous connaissez ? Imaginez ses effets fois dix et 24 heures sur 24, sous forme de patch : tout devient drôle, ridicule et sujet à rire. La vieille dame qui meurt d'un arrêt cardiaque à côté de vous ? Une bonne blague ! Le gosse renversé par un gang de Hell's ? Quels déconneurs, ces Hell's ! La balle qui vous perfore le poumon parce que vous êtes en plein Drive-By ? A mourir de rire. Avec le joker, vous n'avez pas fini de vous marrer. Atrophie des muscles zygomatiques au bout d'une trentaine de patchs. Le portrait craché de l'ennemi de Batman. En plus, on est tout de suite accro. C'est pas la meilleure de toutes, celle-là ?

Cette drogue, consommée sous forme de gélules, servait au départ à réguler les pulsions des gens hyper-émotifs. Cette drogue bloque tous les stimuli liés aux émotions. La personne ne subit plus aucun stress et agit par simple logique. Toute émotion est bannie de sa réflexion. La peur, la haine, l'amour, la joie, la rage… disparaissent au profit d'une douce neutralité face aux événements. Quelle que soit la situation, la personne sous ice ne fait que sourire poliment face à ses adversaires et agresseurs, même si elle a complètement conscience des enjeux ou des dangers qui l'entourent.

Cette drogue était au départ uniquement réservée aux traitements psychiatriques, puis certains psy l'ont prescrite à des personnes à responsabilités subissant un stress constant : hauts cadres, hauts fonctionnaires, avocats d'affaires, négociateurs immobiliers, traders… Puis la boite de patchs s'égara sur les bureaux des secrétaires, souvent souffre-douleur de chefs irascibles et exigeants. Très vite, elles se mirent à en consommer, en en donnant ensuite aux coursiers énervés, aux vendeuses de leur connaissance, aux caissières des fast-good… Bref, tout ce que LA compte de stressés consomme de l'iceberg. L'ice ne crée de dépendance qu'au bout de plusieurs années de consommation quotidienne. Par contre, au bout de quelques mois, il commence à perturber la personnalité du consommateur, qui se déshumanise. En quelques années, le consommateur d'iceberg devient une sorte de robot pour la vie : la mort, la douleur, n'existent plus.

Une drogue douce, qui se présente sous la forme de pilule, gélule, pastille ou bonbon. C'est la drogue de la fiesta ! Commercialisée à partir de 2020 par les yakusa, elle a supplanté l'extasy, le 2C-B et le LSD. Les laboratoires de production sont installés à l'intérieur de grandes sociétés chimiques ou pharmaceutiques californiennes, appartenant à des gens totalement respectables qui vivent à Beverley Hills. Car de fait, les précurseurs chimiques importés pour fabriquer le produit n'attirent pas les soupçons. Une pilule d'oni coûte de 60 à 80$.

Les agents du LAPD détestent ce produit, car à saisir des cargaisons, ils passent pour les derniers des beaufs qui dans la vie ne savent pas se défendre autrement qu'en matraquant leurs concitoyens.

La nouvelle génération de “drogue de l'oubli”. La période oubliée démarre 15 minutes après la prise du produit, et se prolonge durant 3, 6, 12 ou 24h selon la quantité absorbée. La xyno se présente sous de nombreuses formes (poudre, liquide et même gaz inodore et incolore). La victime de cette drogue ne perd pas pour autant son libre arbitre, les violeurs la couplent souvent avec des drogues telles que l'oni pour rendre la victime plus docile. Une fois les effets retombés, la victime ne se souvient absolument de rien. Seules certains drogues aux puissantes propriétés hypnotiques peuvent créer des réminiscences de la période oubliée.

Les stéroïdes sont nombreux et variés. Les californiens s'en servent pour améliorer leurs performances athlétiques ou avant d'aller à la plage. Plus souvent utiles sur le plan purement esthétique que sur le plan pratique. Ceux qui veulent vraiment bénéficier d'effets sensibles se rabattent sur des versions adoucies de drogues de combat. Les effets secondaires des stéroïdes sont variables, et en général aussi déplorables pour le corps que l'esprit (troubles du comportement, cancer…)

C'est un produit de premiers secours distribué par les services sociaux aux familles qui viennent de se rendre compte que leur enfant s'est drogué.

Le produit atténue les effets secondaires et les risques d'accoutumance, mais qui ne dure qu'un temps. En clinique privée, les gosses de riches suivent des traitements longs et coûteux avec des dérivés de l'onamine. Au bout de six mois, ils sortent, physiquement guéris de leur dépendance (mais pas de la schizophrénie ou d'une destruction du système immunitaire). Remis sur pied, ils peuvent se lancer dans une nouvelle consommation abusive de drogues.

Le Red Chasm est un stupéfiant nouvellement arrivé sur le marché, et dérivé de la cocaïne. Le Red Chasm provoque de profondes et puissantes hallucinations, qui donne à son consommateur la sensation de voir son esprit quitter son corps. Cette drogue s'inhale souvent comme de la coke classique, mais peut aussi être ingérée ou prise par voie intraveineuse. Dans ces deux derniers cas, le trip est plus long, mais peut entraîner la mort par overdose. La fabrication du Red Chasm est un processus long, complexe et coûteux, ce qui explique son coût prohibitif (de l'ordre de 200$ pour un trip de quatre heures). Vu les difficultés de fabrication, la DEA et le LAPD ne considèrent pas le Red Chasm comme une menace pour la santé publique. Aucun réseau structuré de vente n'existe.