Game Over | |
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Lieu | Norwalk |
Début | 9 décembre 2030 |
Fin | inconnu |
Catégorie | Homicide |
Classification | En cours |
L'affaire baptisée “Game Over” est une enquête criminelle menée par la Strike Team de la section A du service COPS.
C'est sous une pluie diluvienne que les COPS de la Section A sont en patrouille ce lundi matin. Il est 06h05 quand les COPS reçoivent un message d'urgence. On vient de signaler des mouvements suspects au 360 de la Corby Avenue, dans le quartier d'Artesia situé au sud-est de Norwalk. C'est un quartier lugubre, rempli d'usines désaffectées et hyper-pollué, où ni les gangs, ni les clochards, ni les prostituées n'osent se rendre. Les canaux d'égouts ont été fermés par la municipalité pour isoler le quartier. Le port du masque est obligatoire, et après deux heures dans le quartier, les yeux rougissent et les mouchoirs se teintent de noir. Bref, on est toujours heureux de se rendre à Artesia !
Les personnes qui ont signalé les mouvements suspects sont des agents de la Swan & Swan, une société de surveillance qui collabore souvent avec le LAPD, en charge des usines du nord d'Artesia. Ils attendent les COPS au bout de Corby Avenue, et bien que celle-ci n'est pas dans le quartier où ils sont sensés patrouiller, c'est de retour de leur patrouille qu'ils ont remarqué une chose bizarre et appelé le LAPD.
Arrivés sur place, les COPS discutent avec les vigiles (un homme et une femme), qui semblent nerveux. Ils ont repéré des mouvements et des lumières suspectes dans l'ancienne usine Simox, une fabrique de cosmétique fermée depuis plus de six ans. Ils ont vu deux 4×4 en partir en trombe (mais n'ont pas vu les plaques), et ils ont vu des lumières bleues clignoter un instant à l'étage, alors qu'il n'y a en théorie plus d'électricité dans ce bâtiment.
Les COPS s'approchent de la bâtisse, alors que des trombes d'eaux s'abattent sur eux. Il y a des déchets partout. Un vigile de la S&S monte la garde dans la cour alors que les COPS entrent. Un cadenas neuf traîne au sol. L'odeur est infecte à l'intérieur. Pas un bruit. Alors que les COPS commencent à inspecter le rez-de-chaussée, Handsome Jack remarque une diode rouge qui clignote et comprend en une fraction de seconde qu'une bombe va faire tout sauter.
A cet instant, le vigile à l'extérieur crie : une meute de chiens sauvages arrive à tout allure. Les COPS font volte face pour aller l'aider alors que Handsome Jack commence à désamorcer la bombe. C'est un détonateur relié à des charges placées un peu partout dans le bâtiment. Le combat est bref mais intense, Kiki, Lure et Shooter descendent rapidement les fauves mais ne parviennent pas à sauver le vigile qui se fait arracher la gorge sous les yeux horrifiés des COPS et de sa collègue.
Les cris, les détonations d'armes et les hurlements ne perturbent néanmoins pas la concentration de Handsome Jack, qui parvient à stopper le mécanisme avant que la bombe n'explose. Il restait moins d'une minute…
Une fois le calme revenu, une bâche est posée sur le corps du vigile, que Kiki surveille pendant que le reste fouille le bâtiment. Partout, des grandes pièces vides, avec des déchets partout et une odeur épouvantable. L'eau coule partout. A l'étage, une porte neuve a été installée à l'entrée d'une grande salle.
Dans cette salle, un petit générateur très onéreux dans un coin permet d'éclairer celle-ci, et est aussi relié à un mur rempli de matos informatique très couteux et en partie démonté. L'odeur de la salle est pire que tout : excréments, vomissures, sueur et nécrose. Au centre de la salle, six sièges, dont certains sont occupés par des corps entièrement nus. Les sièges sont des fauteuils de dentiste, et les corps sont entravés par des liens. Ils ont sous perfusion, le crâne à vif relié par des câbles aux ordinateurs. Les connections ont été faites sans anesthésie, et sont morts depuis moins d'une heure. Trois garçons, une fille, entre 16 et 24 ans, un des garçons est asiatique, le reste est caucasien. Ils sont tous d'une maigreur hallucinante. D'après les traces, la maigreur et les escarres, ils sont attachés ainsi depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les yeux sont rougis, les dents cassées et leur mâchoire bloquée pour qu'ils n'étouffent pas et ne se tuent pas en claquant des dents. Un tuyau a été placé pour pomper leur salive. Les selles sont évacuées par des sondes mal ajustées et infectées. Deux autres fauteuils sont vides mais ont été utilisés. Des traces montrent qu'une personne s'est arraché à ses sangles et s'est trainée jusqu'à une pièce voisine. Il a perdu du sang en s'échappant de ses greffes.
Dans la pièce voisine où les traces remontent, un canapé miteux, un frigo rempli de bières et de poches à transfusion, une vieille télévision et des journaux (certains en russe). Une bibliothèque vide (derrière laquelle un recueil d'illustrations morbides, intitulé NO RIP, est tombé). Dans le coin, une poubelle renversée, à l'intérieur de laquelle est repliée une cinquième victime, une fille d'une vingtaine d'année, nue elle aussi et ses mains décharnées en prière, morte depuis peu elle aussi.
Tout le matos informatique a été formaté, les disques durs SSD ont été retirés. Tout est recouvert d'empreintes.
Les renforts finissent par arriver, ainsi que la scientifique. En fin de matinée, les COPS sont amenés à faire un rapport de leur intervention, et le Lieutenant Hawkins leur confie l'affaire. Ils peuvent également compter sur la section locale du LAPD (dirigée par le Commissaire Ernesto Lopez) pour opérer sur Artesia et un bénéficier d'un bureau temporaire.
Les COPS commencent donc à enquêter dans l'administration en demandant des informations sur les lieux. L'usine Simox appartient donc à la société du même nom, qui est la propriété du consortium Letho & Kolpino, dont le siège se trouve à Downtown, LA. L'usine est abandonnée depuis 6 ans, et placée sous la responsabilité de l'agence notariale Lemon & Coast, elle-même filiale de la Letho & Kolpino. Les COPS appellent John Keeper, qui donne toutes les infos qu'il a (c'est à dire pas grand'chose) et va faire tout ce qu'il peut pour les aider.
L&K dont la maison mère est en russie (à Kolpino, au sud de Moscou) est d'après les dossiers de la police, sous surveillance par la FCD pour de nombreuses activités financières et boursières légales, mais suspectes. Elle est très bien représentée par le cabinet d'avocat très respectable Fisher & Sons.
En début d'après-midi, le directeur de la Swan & Swan donne un coup de fil aux COPS. Il remercie d'abord ceux-ci d'avoir fait leur possible pour sauver leur collègue et protégé celle qui est resté en vie. Il voudrait aussi insister sur un détail qui le dérange, en tant que professionnel de la sécurité. Il reproche en effet que cet incident ne se serait pas produit si la société Pegasus Security Inc. avait fait son boulot ! C'est en effet elle qui est sensée surveiller l'usine Simox. Comment des choses pareilles ont pu s'y passer sans qu'ils ne voient rien ?
Les COPS décident donc d'aller dans les bureaux de la Pegasus Security pour y poser des questions à son directeur local, Adrian Louis, dans leurs bureaux à Torrance. Alors que les COPS attendent d'être reçus dans le hall d'entrée du bâtiment, ils remarquent le tableau blanc des rondes, celles devant se passer à Artesia étant effacées (et depuis un bail, apparemment). Les COPS sont accueillis par Louis, qui essaie de trouver des excuses, mais finit par se faire coffrer par les COPS. Son ordinateur est saisi et ses comptes vont être épluchés. Il est interrogé par les COPS de retour au Central, et il avoue avoir accepté de ne plus patrouiller le quartier après avoir été copieusement soudoyé (l'homme avait des dettes de jeu à éponger). Il ne sait pas qui le paie, et d'où vient l'argent.
Les COPS vont enfin se reposer après une dure et fatigante journée.
Le matin, les COPS commencent par recevoir un rapport de l'agent Benets, de la scientifique.
Selon Benets, un seul corps a pu être identifié, car le jeune homme a un casier. Il s'agit de Jason Keens, qui a été pris plusieurs fois à voler du matériel informatique et a fait des travaux d'utilité publique. Il vivait sur le campus de Westwood Village et sa disparition a été signalée le 6 septembre 2030. Les autres n'ont pas de nom. Une des filles avait une puce d'identité sub-dermique qui a été arrachée. Tous avaient un numéro écrit au stylo sur le corps (ils avaient les numéro 8, 9, 11, 12 et 13). Le 10 manque, mais d'après les relevés des sondes, il devait s'agit d'un garçon causasien d'une vingtaine d'années.
Tous étaient malades à cause des conditions de “vie”. Infections généralisées de tous les orifices, malnutrition, sang empoisonné par les drogues administrées 24/7 (ils étaient sous anti-douleurs, maintenant dans un état de semi-conscience et recevait un produit pour empêcher l'endormissement). Tous avaient les nerfs à vif. Sans les drogues, ils ont dû souffrir le martyre.
Quelques traces de coups physiques, mais pas de viol ni de torture. Ils ont tous été soumis à ce régime pour une durée allant de 3 mois à 5 mois. Dans leur état, leur mort était presque inéluctable, même si on les avait retrouvés encore en vie.
Le matériel est très couteux (chaises, ordinateurs, câbles et système de relais satellite), mais une grosse partie a été démonté. Tout a été en grande partie acheté au Japon (pour le matos IT), au Canada (pour les câbles et les sondes) et les sièges sont fabriqués au Mexique. Ils ont été conçus pour une firme pharmaceutique californienne, Synthesis Corps, spécialisée dans la vente d'objets à vocation médicale. Leurs locaux sont à San Diego et le porte-parole de la société est Tony Blanchett.
Pour ce qui est de la liaison satellite, le CCS de l'Hydra a été informé et va enquêter.
Pour ce qui est des empreintes, il s'agit de quatre personnes. Trois hommes et une femme, non fichées. La salive retrouvée sur les bouteilles permet de dire que tous étaient caucasiens, un blond naturel et les autres bruns. Un plus agé (une cinquantaine d'années, le reste plus jeune, entre 25 et 40). Personne n'est fiché au LAPD. Les journeaux n'ont presque pas été lus. Quand au magasine NO RIP, il a sans doute été scanné, d'après Benets.
Enfin, le Bomb Squad (BOSQ) fait son rapport sur les bombes, et confirment les théories de Handsome Jack. Celui qui a placé les charges est un professionnel car les branchement étaient bien faits, et le matériel approprié, mais les charges ont été mal disposées. L'explosion n'aurait sans doute pas détruit le bâtiment (elles n'ont pas été mises sur les bons murs porteurs). Donc malgré ses connaissances comme artificiers, celui ou celle qui a placé les charges n'a pas de bonnes connaissances en démolition. Les charges sont de fabrication américaine et il est impossible de remonter à leur source (bien que le BOSQ pense que ça soit du matériel militaire).
La première piste, c'est les sièges de dentiste. Les COPS contactent Tony Blanchett, le représentant de Synthesis Corps. Ce dernier donne des explications au COPS sur comment sa société fonctionne, il explique que les sièges ne transitent pas par la Californie. Ils sont vendus par Synthesis (qui sert d'intermédiaire entre le client et le fabriquant) et sont directement envoyés du Mexique par l'usine qui les fabrique et les entrepose. Il propose d'appeler directement le directeur de l'usine, Robert Durham, en téléconférence avec les COPS. Ce dernier, quand il est confronté au problème, et quand on lui donne les numéros de référence des sièges, bredouille des excuses et promet qu'il va se renseigner au plus vite. Sitôt l'appel coupé, Blanchett dit qu'il trouve le comportement de monsieur Durham très étonnant. Il a l'air de mentir… Il propose donc aux COPS de faire un déplacement jusque là (l'usine est à Guadalupe, au Mexique), aux frais de sa société, avec le jet privé de celle-ci, afin de tirer cette affaire au clair. Les COPS appellent Hawkins, qui accepte l'idée, mais les prévient qu'ils n'auront aucune juridiction sur place, ce sera juste pour récolter un témoignage et rien de plus. Il prépare les autorisations pour ce faire.
Une fois cette entrevue finie, les COPS rencontrent Sonia Valterra dans un café de Downtown. Celle-ci était la détective du DETD qui a enquêté sur la disparition de Keens. Elle apprend aux COPS que Keens était un étudiant ordinaire et sans histoires. Il était étudiant en informatique, passionné par les jeux vidéos. Il voulait devenir designer de jeux, et ses profs disaient qu'il gâchait son potentiel à jouer autant. Il faisait partie d'un groupe de gamers, les Pac Men, qui fréquentent une boite de jeux appelé le Coliseum. Mais deux semaines avant sa disparition, il aurait dit aux Pac Men qu'il les quittait pour rejoindre un groupe de pro gamers plus prestigieux. Valterra propose aux COPS de checker ses effets personnel et leur ouvre l'accès aux pièces à conviction. En allant inspecter les pièces en question, rien d'étonnant, si ce n'est une carte de crédit mystérieuse, avec un logo stylisé représentant un magicien.
Les COPS décident d'aller interroger Nino, le chef des Pac Men, au Colyseum, pour avoir plus d'infos. Ils se mettent en route pour Panorama City, au nord de Van Nuys. Alors que les COPS roulent sur l'Interstate 5, toutes les radios grésillent du LAPD se mettent à grésiller. Une agression a été signalée à Glendale, sans doute un meurtre, et le BSIU fait appel à toutes les unités pour aider à l'interception d'une Californian S90 spitfire blanche. Deux personnes à bord, un conducteur et un tireur, et un des motards du BSIU a déjà été abattu. Les deux suspects sont lourdement armés et dangereux. Etant non loin du véhicule pourchassé, Shooter fait rugir le moteur de sa voiture et se lance dans la poursuite. Après quelques minutes, le véhicule est rattrapé, mais la poursuite est très dangereuse. Le conducteur de la Spitfire roule comme un fou et prend des risques inouïs. Shooter fait de son mieux pour ne pas se faire distancer et slalome entre les véhicules de l'Interstate pour rattraper le fuyard. Il prend beaucoup de risques lui aussi, et à un moment donné, un coup de volant malheureux et Shooter perd le contrôle de son véhicule qui part en tête à queue et va s'encastrer (heureusement sans trop de mal) à l'arrière d'une camionnette. Tout le monde est secoué, mais vivant. On ne peut pas en dire autant pour la voiture de service… Des ambulances finissent par arriver, traitent les blessures des COPS, puis Shooter réquisitionne une voiture de flics en uniformes (qu'il laisse sur le trottoir, pas trop contents…)
Les flics apprennent que la voiture a fini par être stoppée, elle a fait une embardée dans un virage dangereux, a fait plusieurs tonneaux (coupant le tireur en deux au passage), et a plongé dans le vide à côté de l'autoroute pour finir par s'encastrer dans la cuve d'un poids lourd, quelques mètres plus bas. Un orage tonne au loin, les lumières de l'autoroute clignotent quelques fois et s'éteignent… comme tous les quartiers aux alentours. Puis après 30 secondes, la lumière revient, la vie repart. La voiture des fuyards est en feu, ils sont morts tous les deux. Dix morts, dont quatre policiers, des dizaines de milliers de dollars de dégâts et surtout, un triple meurtre à Glendale. Apparemment, les deux jeunes se sont introduits dans un appartemment servant à la protection de témoins, et ont tué trois témoins à charge dans une affaire importante. LEs deux jeunes portaient d'étranges lunettes (un peu dans le genre de celles qu'on utilise pour faire de la réalité augmentée), mais le choc et l'accident les a cassées.
Ayant perdu un paquet de temps avec les évènements sur la 5, les COPS arrivent en soirée au Colyseum. Ils discutent avec Nino, mais n'apprennent pas grand'chose, si ce n'est que le club que Keens a rejoint est un groupe de pro-gamers nommé le Virtu-Oz (ce qui correspond à la carte trouvée dans les affaires de Keens). Ils font le tour des Pac Men et du Colyseum, mais n'apprennent pas grand'chose au sujet de Keens. Les COPS se rendent ensuite au Virtu-Oz. L'entrée du club ressemble à une boite de nuit branchée, avec un vigile qui filtre les entrées, l'obligation de montrer son pass pour entrer. A l'intérieur, de nombreuses pièces occupées par des gamers. Les COPS interrogent les joueurs sur place, et découvre que oui, Keens est bien un des membres des Virtu-Oz mais dont on est sans nouvelles depuis un bail.
Les COPS rencontrent le patron, Keith Ryan, qui répond aux questions des cops et fournit un listing des membres du Virtu-Oz. Keens était un joueur d'un jeu d'action en VR (un genre de Call of Duty), appelé Infernal Tower VI. Il propose aux COPS d'essayer le jeu, Kiki et Handsome Jack se prêtent à l'expérience. Ils ne font pas un grand score, mais sont bluffés par l'expérience virtuelle. Pendant son jeu, Handsome Jack rencontre un autre joueur, appelé Pete, avec qui il collabore quelques temps. Pete retrouve Jack au bar à la fin de la partie. En lui montrant la photo des autres personnes retrouvées dans l'usine de Norwalk, ce dernier identifie “Isa”. Elle était venue pour adhérer à la team du Virtu-oz du jeu Ultimate Racer 3000, mais le soir d'une compétition où elle devait affronter d'autres joueurs pour faire ses preuves, elle ne s'était jamais présentée. Pete dit avoir eu l'occasion de causer avec Isa et Jason, et leur a dit que les deux joueurs lui avaient confiés tous les deux qu'ils étaient dingues de danger et de frisson, et qu'ils avaient sans doute plongé dans l'Xtreme Gaming. Pete n'étant pas un masochiste, il n'avait pas aimé la seule expérience qu'il a fait du truc et s'était désintéressé de ça. Mais il connait une salle où on pratique cette activité : le Cable, à deux pas d'ici…
Les COPS se rendent donc à la salle en question, s'être renseigné dans la base de donnée du LAPD. Ils réalisent en lisant certains rapports que le lieu est co-géré par deux individus : Sam Peterson, un ancien motard ayant perdu une jambe, qui s'occupe de la partie “bar”, et sa femme, Lee N'guyen, qui s'occupe de la salle de jeu Xtreme, celle-ci étant un indic des flics des stups, donc à ne pas trop déranger…
Arrivés sur place, l'ambiance est glauque, un des pires bouges à tendance Cyberpunk. Punks chromés, drag-queens percées de câbles, junkies rasta shootés à mort et se faisant tailler une pipe sous une table… Bref, la joie. Dans une musique assourdissante, ils rejoignent la salle de jeu xtreme sans trop s'attarder dans la salle principale.
Dans la salle Xtreme, Lee vient à la rencontre des COPS, flairant les mecs “pas d'ici” dès qu'ils ont posé un orteil dans la salle. Celle-ci leur explique ce qu'ils veulent savoir sur les jeux pratiqués, sur les personnes qui fréquentent la boite, et non, les jeunes décédés dans l'entrepôt n'étaient pas des clients d'ici. Les clients le confirment, la patronnne aussi. Ryan leur aurait raconté n'importe quoi ? Lee finit quand même par donner l'adresse du magasin d'informatique, où travaille l'informaticien qui est venu installer et configurer le matos pour ses cabines d'immersion totale.
Sans en avoir appris plus, les COPS vont se coucher.
Le groupe se sépare aujourd'hui ! Lure et Kiki se rendent au Mexique en compagnie de Tony Blanchett, qui a affrété le jet de Synthesis Corps pour aller enquêter sur place. Tandis que Handsome Jack et Shooter restent à L.A. pour enquêter.
L'investigation au Mexique est rapide, d'autant que le trajet pendant de nombreuses heures… Une fois sur place, Lure et Kiki se rendent à l'usine de Guadalupe pour interroger Robert Durham. Ce dernier, surpris de voir débarquer les COPS, se met rapidement à table. Il reconnait avoir livré 14 chaises de dentiste et du matériel médical à ces criminels. Pourquoi ? Parce que son plus jeune fils a été kidnappé par un gang local (les Damelo). Sa vie en échange du matos. Du coup, il a livré par camion avec la complicité d'un chauffeur le matos à Tijuana, en quatre trajets. Lors du dernier, il y avait 3 hommes à la réception, des mercernaires venant de Californie, apparemment. Le 3ème homme cachait son visage avec une écharpe, connaissait parfaitement le matos, et avait l'air d'être un scientifique plutôt qu'un mercenaire, comparé aux autres. Plus d'un million de dollar de matos a été donné aux truands : des anesthésiques, les chaises, des outils chirurgicaux, du matériel médical de base, etc. Durham est malade de ce qu'il a fait, mais c'était sa seule chance de revoir son fils en vie… Fils qu'il n'a toujours pas revu d'ailleurs. Il commence à craindre le pire.
Pendant ce temps, Shooter et Handsome Jack mènent l'enquête. Ils se rendent d'abord au magasin d'informatique balancé par Lee. Sur place, pas grand'chose, une façade tout à fait ordinaire. Cependant un phénomène étrange se produit. Shooter et Jack entendent une musique bizarre dans la voiture, puis dans le magasin : c'est la musique d'un jeu vidéo de baston. Et comme c'est pas la première fois qu'ils entendent cette chanson, ça commence à faire bizarre… En se renseignant auprès des collègues du COPS, c'est la musique du stage de Kuo Ling, un combattant dans un futur jeu de baston très attendu : Virtua Cross-Fighter XII, publié par Okosama Starr.
De plus, en passant devant la vitrine d'un magasin voisin, il se passe une chose étrange. Ils voient tous les écrans de télévision s'éteindre à leur passage, et montrer la même image, celle d'un homme d'une quarantaine d'années, noir de peau (un indien) et portant le turban. Ils reconnaissent Neru Holipasada, un avocat célèbre surnommé “Le Turban”. En donnant un coup de fil à Lure, il le connait bien, il sait qu'il défend actuellement Sergeï le Rouge, un truand de San Diego au service de l'Autoritety, mis en cause dans un trafic de drogue qui transite par la frontière Mexicaine. Le turban a accusé publiquement les mafias italiennes d'avoir monté l'affaire pour faire plonger le citoyen russe, et sa tête a été mise à prix depuis lors. Et dans la vision de Shooter et Jack, c'est sa tête qui apparait à l'écran, avec une cible qui clignote au milieu de son front alors qu'il se trouve sur les marches devant le palais de justice. C'est curieux, car d'après Lure, le jugement de l'affaire où a plaidé Maître Holipasada est pour très bientôt, un jour ou deux, tout au plus !
Ensuite, Shooter et Jack se rendent sur le chantier d'un immeuble en construction. En effet, Pat Stuart, un flic en uniforme, les contacte car il a appris qu'ils menaient une enquête qui serait sans doute en rapport avec l'individu qu'il a devant lui… Il tient en joue une sorte de zombie tout nu, couvert de câbles, qui se cogne contre une porte fermée au milieu du chantier. Comme il faisait partie des flics qui a organisé le codon de sécurité l'autre soir à Norwalk, il a tout de suite reconnu ce à quoi il avait affaire.
L'immeuble New PSE est une tour qui a pour vocation de devenir le Wall Street de la côte ouest. C'est la société Security Coast Inc qui surveille le chantier. Ils ont prévenu la police qu'un individu suspect se tenait sur le chantier, et l'agent Stuart a fait appel aux COPS.
Shooter et Jack arrivent sur les lieux, et les ouvriers attendent sagement à l'extérieur, sous la pluie. L'immeuble est dans sa phase de finitions (murs intérieurs, fenêtres, câblage, etc). Stuart et deux vigiles de la Security Coast attendent à l'intérieur. Ils récupèrent la victime (le “numéro 10”) qui se laisse emmener comme un petit mouton docile. Numéro 10 est un jeune homme de vingt ans, dans un sale état, comme les autres, mais lui vit toujours. Il est presque aveugle, et il chuchote en bavant (vu qu'il n'a plus que 2 dents) “Petit Garcia doit passer le niveau 3, sinon la Muerita le rattrapera et ce sera game over”.
En cherchant un peu sur le net, Jack découvre que la Muerita est le surnom que l'on donne à Emmanuelle Donaldo Colosio, la présidente du Mexique.
En prenant les empreintes de Numéro 10, on découvre son nom : il s'agit de Simon Finch, un étudiant ingénieur, et fan de jeux vidéos. Son nom est sur la liste des gens entrés au Virtu-oz, mais il n'y est allé qu'une seule fois, d'après les données. Il est sur le fichier des personnes disparues depuis deux mois. Shooter et Jack décident d'aller fouiller chez lui. Son appartement à Anaheim est bourré de matos informatique et de jeux vidéos craqués. Détail rigolo : Simon avait un animal de compagnie robotique, un chat-robot appelé Sirius (d'après la médaille qu'il porte). Il suit du regard les cops alors qu'ils fouillent l'appartement. Curieux de voir si ses banques de données pourraient contenir quelque chose, les deux COPS le rapportent à Benets au LAPD. La fouille de l'appartement lui-même ne donne pas grand'chose, la serrure a été forcée mais remise en place. Des empreintes sur place correspondent à celles trouvées à l'usine Simox ainsi que celles d'une autre personne inconnue. On n'a apparemment rien pris, difficile de savoir ce qu'ils cherchaient.
Renseignements pris, il semblerait que le verdict de l'affaire concernant Sergeï le Rouge (défendu par Neru Holipasada) soit prononcé ce jeudi matin. Les COPS craignant qu'il se passe quelque chose, ils préviennent leur hiérarchie et décident de se rendre sur place, juste au cas où.
Et bien leur en a pris ! Alors que le Turban descend les marches du palais de Justice de Downtown, accompagné par sa secrétaire, un …