This is an old revision of the document!
La cité des mensonges
Après quelques jours, ils prirent donc la route pour se rendre à Ryoko Owari et en profitèrent pour discuter avec l'Otomo. Ce dernier leur parla du Magistrat d'émeraude de la ville, Kakita Makito, un très bon duelliste qui règle souvent les conflits par des duels. D'après les souvenirs d'Onizuka, il était également connu pour accepter facilement les pots-de-vin.
Il leur fallut un peu plus d'une semaine pour contempler enfin les remparts et entrèrent par la porte de l'Oni, gardée par la Milice du Tonnerre. Cette dernière délégua quatre gardes pour nous escorter et nous ouvrir la voie.
Soudain, un nuage de poussière alerta nos compagnons et peu après, un mouvement de panique fut repéré. Les quatre gardes nous intimèrent de rester la et se dirigèrent vers le tumulte mais Onizuka préféra emmener l'Otomo vers une ruelle perpendiculaire. Ils prirent quelques coups au passage mais parvinrent tout de même à se mettre à l'abri.
Après plusieurs minutes, le calme revint et deux des gardes (légèrement blessés) revinrent les chercher, affirmant que le problème était réglé. Finalement, le petit groupe arriva à la porte de la Pitié, passage délimitant le quartier des Nobles, dans lequel se trouvait la demeure du Magistrat.
Ce dernier ne les fit pas attendre longtemps avant de leur accorder audience… durant laquelle il n'adressa la parole qu'à l'Otomo, ignorant superbement leur présence. Une habitude semble-t-il répandue chez leurs interlocuteurs!
Une heure plus tard, Hyuji, le scribe, vint se présenter accompagné d'un des gardes du corps du Magistrat. Ensuite, l'Otomo proposera à ses compagnons de l'accompagner à l'île de la Larme (le quartier chic). L'homme leva généreusement le coude durant la soirée, imité par Kaneka, ce dernier étant abordé en cours de soirée par un étrange personnage qui lui fit savoir qu'il avait des infos à lui confier le lendemain à dix heures sur le pont du Dragon!
Le lendemain matin, nos fêtards se mirent au travail de bonne heure avec l'aide de Hyuji et vers 9h30, se mirent en route pour leur rendez-vous. Arrivés sur le pont, ils aperçurent alors une lanterne des morts flotter doucement dans leur direction avec Miju marqué dessus… le nom de leur informateur!
Après avoir interrogé plusieurs personnes (miliciens du feu, magistrats, passants,…) ils apprirent qu'un ronin était effectivement mort cette nuit d'une “crise d'épilepsie” dans l'auberge de la Montagne du Gobelin (d'après Kobaji, c'est un mort très fréquente dans cette ville…). Malheureusement le corps ayant déjà été brûlé, Kaneka ne put récupérer que ses vêtements et un petit calepin.
Pour respecter leur engagement auprès de l'Otomo, Takahashi et Kaneka continuèrent à investiguer sur cette mort hautement suspecte tandis qu'Onizuka partit se plonger dans la paperasse du Magistrat. Après plusieurs heures à compulser des comptes-rendus, il trouva enfin une piste intéressante à approfondir.
De leur côté, ses Yoriki, faute d'obtenir des témoignages ou des indices, étudièrent le calepin de Miju et y trouvèrent trois adresses accompagnées d'annotations chiffrées. Curieux, ils se rendirent à chacun des endroits qui s'avérèrent tous être des salles de jeux et les chiffres, le montant de dettes.
A leur retour, ils se plongèrent également dans les piles de documents fournies par Hyuji et grâce à leurs efforts collectifs, ils s'aperçurent qu'à ses débuts, le Magistrat avait beaucoup enquêté sur les Imbéciles Heureux, une milices des soldats du feu mais que par après, il les avait relativement laissés tranquilles. De même, la majorité de ses enquêtes portent sur le trafic d'opium et dans celles-ci, 90% concernent les familles Shosuro et Soshi et seulement 10% les Bayushis.
Le lendemain, Takahashi et Kaneka s'occupèrent de la comptabilité de la magistrature et découvrirent que cette dernière achetait une quantité anormale de “médicaments” (trafic d'opium certainement). De plus, dans les 9 derniers mois, les rentrées et sorties d'argent ne correspondent pas, il manque une centaine de kokus!
De son côté, Onizuka confirma la partialité du Magistrat dans les affaires criminelles: toutes les enquêtes sur les Bayushis sont bâclées, peu approfondies ou très vagues. De plus, nos enquêteurs obtiennent les aveux des tenanciers des salles de jeux: Gendo, yoriki du Kakita, vient chaque semaine chercher une généreuse “donation”.
Forts de tous ces éléments, ils présentèrent leur rapport à l'Otomo…