Le Bushido est la voie du samurai. Il implique une volonté déterminée de mourir en servant, l’Empire, son clan, son seigneur. Le bushi ne doit pas hésiter face à la mort, il doit systématiquement agir au mieux, même si ce choix le conduit à une mort certaine.
Le Bushido est décomposé en 7 vertus, une pour chaque aspect du code du samurai :
Sois scrupuleusement honnête avec autrui et avec toi même. Crois en la justice, respecte-la sans l’attendre de tes prochains. Droiture et justice ne souffrent aucun compromis aux yeux du samouraï. Il n’y a que le Bien et le Mal.
Les samouraïs n’ont aucune raison d’être cruels. Ils n’ont pas besoin de prouver leur force. Un samouraï est courtois, même envers ses ennemis. Ceux qui négligent ces marques de respect ne sont rien de plus que des animaux, on ne respecte pas seulement le samouraï pour sa bravoure au combat, mais aussi pour la manière dont il traite les autres. La vraie force intérieure du samouraï se révèle dans les moments difficiles.
Elève-toi au-dessus de la masse de ceux qui ont peur d’agir. Se recroqueviller comme une tortue dans sa carapace, ce n’est pas vivre. Un samouraï doit être animé d’un courage héroïque. Prendre tous les risques. Affronter le danger. Vivre pleinement la vie, dans ce qu’elle a de plus merveilleux. Il se lève chaque matin en se préparant à la mort. Il vit chaque instant comme si c’était le dernier. Ainsi, il agit au mépris du danger et honore son clan et sa famille. L'homme courageux ne connaît pas la mort. Le lâche ne connaît pas la vie. Le courage héroïque n’est pas aveugle. Il est fait d’intelligence et de force. Remplace la peur par le respect et la prudence.
Le samouraï est seul juge de son honneur. Tes décisions et leur mise en oeuvre reflètent ta vraie nature. Tu ne peux te cacher face à toi-même.
L’homme courageux n’a nul besoin d’être cruel. Le samouraï est rapide et fort, il est différent des autres hommes. La puissance qu’il a acquise doit être mise au service de tous. Il aide ses semblables en toutes circonstances et si l’occasion ne se présente pas d’elle-même, il la suscite.
Lorsqu’un samouraï annonce qu’il va accomplir une action donnée, c’est comme si c’était déjà fait. Rien ne l’empêchera de la réaliser. Il n’a nul besoin de « prêter serment » ou de « faire des promesses ». Le verbe et le geste en lui se rejoignent. Sa parole est action.
Le devoir est l’âme du samouraï. Il est responsable de ses paroles et de ses actes et en assume toutes les conséquences. Le samouraï voue une loyauté sans faille aux gens dont il a la charge, une fidélité intransigeante à ceux devant lesquels il est responsable.